Depuis six jours, l’une des classes de petite section de l’école maternelle de Bandrélé est fermée pour cause de Covid-19. Il y a une semaine, leur enseignant a été testé positif. Afin de reprendre le chemin de l’apprentissage, les élèves ont été dépistés grâce à des tests salivaires ce mardi matin.
En rang serré et la main dans celle de leurs mamans, une vingtaine de maternelles de Bandrélé étaient réunis ce mardi matin pour se faire dépister au Covid-19. Les médiateurs santé du rectorat, masque sur le nez et gants aux mains, accueillent les enfants. En quelques mots, ils leur expliquent comment réaliser leur premier test salivaire. Très sages et disciplinés, les petits élèves s’exécutent sous le regard bienveillant du directeur de l’école, Said Baco-Ali. “Leur enseignant est en arrêt jusqu’au 1er décembre”, retrace-t-il avant de détailler la réactivité de son équipe éducative. “Leur professeur était en classe la journée. Le soir, il s’est senti patraque et m’a appelé. Le lendemain, il était à l’hôpital. À 10h, il était testé positif et dans la foulée, nous avons contacté la cellule Covid du rectorat pour mettre en place les démarches nécessaires.” Après une semaine à l’isolement comme ses protégés, l’instituteur sera lui aussi testé avant de revenir travailler au sein de l’établissement.
La lutte contre le Covid continue
Dépister pour mieux protéger. Voici l’objectif affiché par le rectorat de Mayotte. Depuis le 29 novembre 2021, les classes du premier degré ne fermeront plus dès le premier cas de Covid-19. Par contre, un dépistage systématique de toute la classe aura lieu et seuls les élèves présentant un test négatif pourront revenir en classe. “Nous réalisons des tests salivaires sur les jeunes enfants qui sont moins intrusifs qu’un test nasopharyngé. La prudence de tous et nos efforts se poursuivent pour limiter la propagation du virus au sein de nos établissements. Notre objectif premier est d’assurer la réussite et le bien-être de nos élèves”, affirme le recteur, Gilles Halbout.
Avec l’arrivée d’un énième variant, les institutions publiques partout en France veillent plus que jamais à la mise en œuvre d’un protocole sanitaire strict. Retour des masques à l’école, tests, isolement des cas positifs… Un environnement qui peut sembler anxiogène, mais qui ne semble pas atteindre les jeunes élèves dont le Covid-19 fait désormais partie du quotidien.