Le ministre délégué, chargé de la Ville et du Logement, s’est rendu à la médiathèque de Dzoumogné, ce mercredi 1er mars. L’occasion d’échanger avec des jeunes mais aussi de faire le point sur les ambitions de l’État en matière de résorption de l’habitat insalubre.
Après s’être rendu dans les quartiers informels de Kawéni et Cavani, ce mardi 28 février, Olivier Klein a poursuivi sa visite de l’île à Dzoumogné, ce mercredi 1er mars. L’objectif : découvrir la cité éducative au sein de la médiathèque et échanger avec les jeunes présents sur place. Des lycéens avec qui il a notamment parler de l’orientation post-bac. « Je suis ministre de la Ville et du Logement. L’idée est de voir ce qu’on fait à Mayotte en termes d’urbanisme mais aussi en matière de politique de la Ville. Je crois beaucoup aux cités éducatives. L’acte éducatif n’est pas réservé à l’école. Il faut tout un village pour élever un enfant et cela se fait aussi via les clubs sportifs ou les associations », estime celui qui a intégré le gouvernement l’an dernier.
« On ne peut pas laisser les gens vivre dans ces conditions »
Pour lui, cette matinée était aussi l’occasion de faire un bilan de sa première journée sur le territoire. En matière de logement, le ministre estime que « beaucoup de choses ont déjà été faites mais qu’il reste beaucoup à faire pour résorber l’habitat insalubre ». Son ambition est donc d’accélérer le relogement temporaire ou définitif. « On ne peut pas laisser les gens vivre dans ces conditions, pour des raisons sanitaires, humaines mais aussi de sécurité… »
L’ancien maire de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) envisage avant tout de s’appuyer sur les programmes de résorption de l’habitat insalubre (RHI), le renouvèlement urbain et les programmes de logements temporaires. « Je suis venu pour réfléchir avec des élus, pour trouver les voies et les moyens d’accélérer là où c’est possible. Mayotte est un champ d’expérimentation formidable, on peut inventer ici des dispositifs qui marcheront ailleurs », fait-il remarquer.
Interrogé par contre sur l’opération « Wuambushu », révélée par le Canard enchainé et qui inclut une grande opération de décasage, le ministre a préféré botter en touche. « Je ne peux rien confirmer ».