L’interruption volontaire de grossesse inscrite désormais dans la Constitution

Les votes de l’Assemblée nationale et du Sénat ne laissaient guère de doutes quant à la décision du Congrès réuni ce lundi, au château de Versailles. L’ensemble des parlementaires a approuvé la modification de l’article 34 de la Constitution, permettant l’inscription du recours à l’avortement dans la Constitution française. 780 d’entre eux ont voté pour, tandis que 72 ont préféré s’opposer au projet de loi. Les 3/5e des voix nécessaires (512) sont donc dépassées. Ainsi adopté, le changement permet de rajouter dans le texte la phrase : « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse [IVG] ».

Première présidente d’un Congrès, Yaël Braun-Pivet a ouvert la séance, vers 15h40 (heure de Paris) en évoquant « un nouveau pas pour les droits de la femme ». « La France est à l’avant-garde, elle est à sa place », fait remarquer celle qui préside d’habitude l’Assemblée nationale. Rendant un hommage appuyé à l’avocate Gisèle Halimi à Simone Veil, le Premier ministre Gabriel Attal a fait part de « sa fierté » de prendre part à ce vote. « Son courage est un modèle », encense le chef du gouvernent à propos de l’ancienne ministre de la Santé, qui a fait dépénaliser l’avortement en 1974. « Nous disons aux femmes que votre corps vous appartient et personne ne peut en disposer à votre place », a-t-il annoncé, quelques minutes avant le vote.

Rédacteur en chef de Flash Infos depuis 2022. Passionné de politique, sport et par l'actualité mahoraise, ainsi que champion de saleg en 2024. Passé un long moment par l'ouest de la France, avant d'atterrir dans l'océan Indien au début de l'année 2022. Vous me trouverez davantage à la plage quand je ne suis pas à la rédaction.

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