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« Je ne suis pas entré en politique par opportunisme mais par conviction »

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Discorde à la mairie de Mamoudzou

Rien ne va plus à la mairie de Mamoudzou. L’opposition sort les griffes via un courrier envoyé le 23 avril, demandant au maire de réunir les conseillers municipaux. Le courrier signé par neuf d’entre eux pointe du doigt la politique de la mairie pendant la crise sanitaire. L’équipe du maire Mohamed Majani dénonce un coup politique.

Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : “Nous n’avons pas constaté d’arrivées de kwassas liés au Covid”

Alors que l’épidémie de Covid-19 continue sa propagation à Mayotte et que le flou règne sur la situation sanitaire en Union des Comores, la LIC se poursuit, d’ailleurs amplifiée pour limiter l’impact que pourrait avoir l’importation de nouveaux cas sur le territoire. Pour autant, après une baisse, les arrivées de kwassas tendent à reprendre depuis quelques jours, sans qu’elles ne soient a priori imputables au Covid-19. Le point avec Julien Kerdoncuf, sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. 

Circonscription sud. Soula Saïd Souffou, conseiller départemental du canton de Sada-Chirongui, se présente aux élections législatives anticipées avec sa suppléante Zouhouria Foundi Chebani. Il était déjà candidat en 2022, et avait obtenu 14% des voix exprimées.

Si vous étiez député, quest-ce que vous feriez pour…

Limiter limmigration irrégulière ?

Soula Saïd Souffou : Je mettrais en place, sur les frontières de Mayotte, des navires de la marine nationale, avec l’aide de l’agence Frontex, pour boucler notre frontière qui est beaucoup trop poreuse.

Renforcer la sécurité ?

S.S.S. : La première chose à faire pour renforcer la sécurité est d’aider les polices municipales à se professionnaliser et à renforcer leurs effectifs parce qu’en réalité, la police de proximité est défaillante, faute de moyens. À Mayotte, il manque à peu près 1.200 policiers municipaux, et il faut commencer par là. La sécurité du quotidien se travaille avec les maires. Il faut également construire des commissariats là où il faut. La troisième chose est d’aider les jeunes Mahorais affectés en métropole à rentrer parce qu’ils connaissent la culture locale, la langue et les recoins de notre territoire. Enfin, le quatrième point est d’éviter les opérations éphémères et mettre à Mayotte un dispositif permanent pour assurer la sécurité au lieu de mener des opérations de communication comme Place nette ou Wuambushu.

Garantir une eau quotidienne ?

S.S.S. : Je travaillerais avec les services de l’État et l’ensemble des collectivités pour renforcer le syndicat Les Eaux de Mayotte, car nous avons un problème d’investissement dans les infrastructures. Ce n’est plus un problème de ressource car les retenues collinaires sont pleines, mais le syndicat des eaux est défaillant et il ne faut pas le laisser seul.

Faire aboutir une loi Mayotte ?

S.S.S. : J’éviterais les positionnements partisans à Paris, comme on a pu le voir, afin de pouvoir discuter avec l’ensemble des partis politiques et avec le gouvernement qui sera nommé, quel qu’il soit.

Améliorer lattractivité du territoire ?

S.S.S. : La première chose qu’il y a à faire pour améliorer notre attractivité est de lutter contre l’insécurité, les ingérences étrangères que nous avons ici, la violence qui est devenue endémique et la terreur qui s’est installée. Je suis enseignant et j’ai des collègues qui quittent notre territoire à cause des violences. Ce n’est pas acceptable. Il faut que l’État prenne ses responsabilités régaliennes pour assurer la sécurité. Ce ne sont pas les élus qui doivent le faire, mais bien l’État et nous travaillerons avec lui pour trouver des solutions. L’autre priorité doit être portée sur le développement économique et la jeunesse.

Préserver lenvironnement ?

S.S.S. : La première chose est de donner les moyens aux collectivités pour qu’elles puissent s’occuper de ces questions puisqu’elles ont une compétence forte dans ce domaine. Il faut aussi accompagner toutes les associations qui œuvrent dans ce domaine, car elles font un travail formidable mais sans moyens. Il faut aussi sensibiliser les plus jeunes depuis la maternelle jusqu’au lycée. Il faut que chaque personne sache que notre environnement est notre trésor à tous. On doit le préserver pour qu’il puisse être valorisé dans le cadre du développement touristique, qui je pense est l’une des pistes pour le développement économique de Mayotte.

Développer quelles infrastructures ?

S.S.S. : Le premier sujet important est la question de la santé. L’hôpital de Mayotte est le premier malade de notre département. Il faut le soigner, faire face au désert médical qu’il y a ici, et s’assurer que le deuxième hôpital soit construit. C’est la priorité des priorités car le système de santé ne tient plus la route. La deuxième chose est le désenclavement de notre territoire. Les routes que nous avons sont héritées des années 70 et 80. Il faut désengorger Mayotte car les Mahorais sont en train de laisser leur santé sur la route. Enfin, il faut que le département, dans ses compétences régionales, puisse accompagner le rectorat et l’université pour que les jeunes mahorais qui souhaitent rester étudier ici puissent le faire. Il faut donc accompagner la création d’un campus, et d’un second site de l’université de Mayotte.

Arriver à la convergence sociale ?

S.S.S. : Il faut d’abord que nous fassions un travail avec les acteurs économiques locaux pour pouvoir avancer ensemble. Il est hors de question que nous mettions en danger le tissu économique local, sans que l’État mette aussi la main à la poche. Jusqu’à maintenant, il refuse de le faire. Nous devons travailler de façon progressive pour que l’on ait un horizon raisonnable et tenable pour les acteurs économiques et les Mahorais.

Ils sont aussi candidats dans la deuxième circonscription de Mayotte : Mansour Kamardine (Les Républicains), Madi-Boinamani Madi Mari (divers centre), Kira Bacar Adacolo (USM/Front populaire), Anchya Bamana (Rassemblement national), Daniel Martial Henry (Modem), Manon Moreno (Reconquête), Ahumad Salime (divers droite).

La biographie du candidat

Soula Saïd Souffou est enseignant de formation. Il est professeur d’histoire-géographie au lycée Younoussa-Bamana. Il est aujourd’hui âgé de 44 ans, mais il baigne dans la politique depuis sa tendre enfance. Il se souvient suivre sa mère dans les meetings et il a côtoyé les grands hommes politiques de Mayotte. Toute sa famille était engagée dans le Mouvement populaire mahorais (MPM) qui est devenu le Mouvement pour le développement de Mayotte (MDM). C’est en 2001, à l’âge de 21 ans qu’il s’engage officiellement en politique lors des élections municipales à Sada. « Je ne suis pas entré en politique par opportunisme, mais par conviction », assure-t-il.

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