Lieu authentique toujours préservé du tourisme de masse, elle est le lieu de villégiature privilégié d’habitants de villes malgaches comme Antananarivo qui souhaitent se reposer et profiter d’un décor idyllique constitué de plages désertes et de villages de pêcheurs.
L’île recèle mille trésors à découvrir : de nombreuses promenades, baignades dans une eau turquoise, plongée sous-marine pour la biodiversité que nous offre l’île à la découverte de son histoire bercée par la piraterie, rencontre incontournable avec les baleines à bosse et dégustation de punch coco face à la mer illuminée par un merveilleux coucher de soleil.
Site sacré : Le phare Albrand. La légende raconte qu’en ce lieu, un zébu serait sorti des flots et, depuis, le phare est devenu un lieu sacré.
Un nid à baleines
Sainte-Marie, c’est aussi un des derniers sanctuaires des baleines à bosse et ce, chaque année à partir du mois de juillet jusqu’au mois d’octobre. Elles se retrouvent dans les eaux peu profondes du canal de Sainte-Marie pour mettre bas, chercher un compagnon et exécuter une frénétique parade nuptiale avant de s’accoupler…
Ce rendez-vous exceptionnel émouvant et d’une rare beauté est un régal à ne pas manquer.
Sainte-Marie est dotée d’une faune et d’une flore endémique. Un sol corallien exceptionnel, tant sur le plan animal que végétal, entraînant des interrelations uniques. Vous pouvez également y rencontrer plusieurs types de lémuriens ainsi qu’une multitude d’orchidées, dont la magnifique Reine de Madagascar.
Une note d’histoire pour mieux comprendre l’île
L’île, pacifiée par la Marine royale et déjà occupée par des ressortissants français dès 1750, est devenue une colonie française vers 1820-1822. L’exploitation du bois, la culture da la canne à sucre et du riz, l’élevage des boeufs à des fins d’exportation ont contribué à l’essor du petit chef-lieu, Port- Louis. A la fin des années 1860, l’île s’étend d’après un cadastre local sur environ 90 995 hectares et compte 5 900 habitants. Elle fait alors partie du gouvernement de Mayotte et n’est rattachée à la grande île de Madagascar qu’à la fin du siècle.
D’un point de vue géographique, l’île est de forme très allongée et mesure 49 km de long sur 5 km de large. Au sud, l’île aux Nattes est séparée de l’île Sainte-Marie par un bras de mer d’environ 400 m de large. Un lagon entoure ces deux îles. Le village principal de l’île est Ambodifotatra, à environ 10 km du sud de l’île.
L’aéroport se situe à la pointe sud de l’île et est desservi par la compagnie aérienne nationale. À noter qu’Ewa Air y effectuera exceptionnellement la liaison en juillet. Un véritable paradis tropical au bout du monde, encore préservé du tourisme de masse.
Marine Henquenet
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