Les barrages perdurent dans le département mahorais, ce mercredi matin. « Tant que le camp de migrants au stade Cavani ne sera pas démantelé, nous resterons là », abonde une personne qui fait partie du collectif des citoyens de Mayotte et qu’on a rencontré sur le barrage mis en place au croisement entre la route départementale et la RN2 à Coconi (photo). « Les seuls véhicules qui passent sont ceux des urgences, des médecins ou encore des infirmiers », poursuit-elle. Un collectif d’habitants, par la suite soutenu par le collectif des citoyens et celui de Cavani, a mis en place ce barrage depuis mardi aux aurores.
« On suit la situation de près, les informations sont remontées à la préfecture », ajoute une source à la gendarmerie de Mayotte. Ce matin, un autre barrage qui était érigé à Dembéni a été démantelé par les militaires. A contrario de ceux de Coconi, Combani ou Chirongui, il était tenu par des bandes.
Le Réseau halO’ indique « qu’en raison de nombreux barrages qui sont positionnés sur différents axes routiers de l’île depuis le lundi 22 janvier et qui se sont intensifiés ce jour, le ramassage scolaire est fortement perturbé ». Seuls les cars en Petite-Terre et dans le sud peuvent circuler. « Nous nous excusons de la gêne occasionnée par ces perturbations et vous tiendrons informés dès la reprise normale des services », fait remarquer le réseau de transport scolaire.