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Une « pseudo-milice » interpellée en lien avec un corps découvert à Dzoumogné

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À Mayotte, deux mourengué dégénèrent en simultané

Comme un goût de déjà-vu. Dans la nuit de mardi à mercredi, à M'tsapéré, les forces de l’ordre qui tentaient de disperser les participants d’un mourengué ont finalement été attaquées sur le remblai. Quelques heures plus tôt, la même scène se jouait à Combani.

Plusieurs jeunes tuent un père de famille à M’tsapéré

Au moins une dizaine de jeunes ont molesté à mort un homme de 35 ans ce lundi soir à M'tsapéré. Un premier suspect aurait déjà été identifié comme meneur. Ce jeune majeur est un délinquant notoire, puisqu'il avait déjà été enfermé à Majicavo pour des faits de violences.  

Un quartier en feu à Trévani, Mayotte

C’est une vraie scène de guérilla qui s’est déroulée dans la nuit de mercredi à jeudi à Trévani. Le quartier appelé Troca était en feu. L’incendie a volontairement été déclenché par une quarantaine de jeunes. Aucun blessé n’est à déplorer, mais des familles se retrouvent sans domicile. 

Drame à Hamjago : La crainte de représailles inquiète les habitants

Après un regain de violences le week-end dernier, un nouvel affrontement entre bandes rivales s’est tenu, mardi en pleine journée, à Hamjago. Un événement qui aurait, selon les habitants, provoqué la crise cardiaque d’une commerçante, décédée en tentant de sauver un jeune en train de se faire agresser. Un scénario différent de celui relaté par les forces de l’ordre, mais qui laisse toutefois craindre une possible riposte.

Le 8 février, le corps d’un jeune homme de 18 ans a été découvert à Dzoumogné. Interpellés ce lundi, sept hommes ont été mis en examen pour association de malfaiteurs, meurtre et tentative de meurtre et présentés à un juge d’instruction, ce vendredi.

Des soutiens des sept hommes appréhendés le lundi 24 juin étaient encore au tribunal judiciaire de Mamoudzou, ce vendredi, jour de leur présentation à un juge d’instruction dans le cadre d’une affaire de meurtre. Le 8 février, la brigade de gendarmerie de M’tsamboro et la brigade de recherches de Koungou avaient découvert le corps d’un jeune homme de 18 ans, sur le bord de la route nationale à Dzoumogné. Présenté comme un délinquant du village, « son autopsie révélait qu’il avait subi de nombreuses blessures par armes contondantes et perforantes ayant entraîné sa mort », rappelle le procureur, Yann Le Bris, dans un communiqué envoyé ce mercredi.

L’enquête s’est portée sur un groupe local qui fait office de « pseudo-milice » sur le secteur de Bandraboua depuis 2021. « Ce groupe effectuerait des expéditions punitives en étant armé, encagoulé et revêtant des tenues militaires. Il apparaissait que le but de ce groupe pourrait être de s’en prendre physiquement à des personnes errantes et/ou ayant commis des actes de délinquance », poursuit le procureur. Selon lui et les témoignages recueillis, le groupe était « réputé comme étant particulièrement violent, provoquerait une véritable peur chez les habitants du village ».

Appel à témoignages

Les gendarmes en nombre (90 au total dont des enquêteurs, personnels du peloton d’intervention de la garde républicaine, personnels du peloton d’intervention de la gendarmerie mobile, le GIGN, des personnels du peloton d’intervention et de surveillance et des équipes cynophiles) ont procédé à leur arrestation en lien avec ce fait divers. « Lors des perquisitions effectuées aux domiciles des mis en cause, ont été découvert de nombreuses armes ainsi que des objets liés aux faits incriminés », rapporte le Parquet. Les sept personnes ont passé 96 heures en garde à vue, puis mises en examen pour meurtre, tentative de meurtre et association de malfaiteurs. Une information judiciaire a été ouverte ce jour et le placement en détention provisoire demandé.

Le Parquet ne compte pas s’arrêter là et s’intéresse à d’autres faits possiblement commis par le même groupe. « Il est probable que les membres de cette organisation criminelle pourraient être liés à de nombreux faits de violences n’ayant pas encore été portés à la connaissance de la gendarmerie.  Les personnes ayant pu être victimes ou témoins de faits commis par ce groupe, sont invités à prendre contact avec la gendarmerie la plus proche pour venir y témoigner ou déposer plainte », indique le procureur.

 

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