Un Mahorais reconnaît avoir tué et démembré une femme à La Réunion

Amir Madi, 33 ans, a été placé en détention provisoire ce dimanche dans le cadre d’une enquête pour « meurtre » et « atteinte à l’intégrité d’un cadavre » ouverte par le parquet de la Réunion après la disparition d’une jeune femme de 29 ans, mère de deux enfants. Ce Mahorais demeurant Saint-Benoît et connu par la justice pour avoir été condamné en 2017 pour des violences sur conjoint a reconnu avoir « porté des coups à la victime » ainsi qu’avoir « voulu se débarrasser de son corps », selon la procureure de la République du parquet de Saint-Denis, Véronique Denizot.

L’enquête ouverte a connu un coup d’accélérateur grâce à un renseignement anonyme indiquant qu’Amir Madi, mécanicien de profession, avait été aperçu en train de « transporter un corps dans les escaliers » de son immeuble, rapporte le Journal de l’Île de la Réunion. Le cadavre de la jeune femme de 29 ans avait été retrouvé démembré, le jeudi 25 janvier, enveloppé dans un drap, sous des branchages, à Saint-Benoît (dans l’Est de l’île). Christelle Jean-François était portée disparue depuis le 21 janvier.

Placé en garde à vue le vendredi 26 janvier, le principal suspect a guidé les enquêteurs jusqu’à un couteau, avant de leur indiquer où se situaient les membres de la victime. « Ses déclarations restent à éclaircir », nuance le parquet de Saint-Denis, précisant que les « investigations sont dorénavant soumises au respect du secret de l’instruction et de la présomption d’innocence ». Un autre homme, âgé de 20 ans, est suspecté d’avoir aidé au transport du corps, voire à le découper, toujours selon le JIR. Il a été mis en examen et écroué pour « modification de scène de crime » et « recel de cadavre ».

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