Un jeune homme mutilé à Passamaïnty

Les règlements de compte entre villages et inter-quartiers ont été particuliérement violents à Passamaïnty, la semaine dernière. Un jeune homme a été attaqué et mutilé, dans la nuit de jeudi à vendredi. Des bangas situés derrière le collège ont été incendiés le lendemain.

Les rivalités entre les villages, voire même certains quartiers, peuvent déboucher sur des actes violents. Comme c’était encore le cas dans les nuits de jeudi et vendredi. Parmi les faits à déplorer, il y a celui d’un jeune homme de 17 ans qui s’est retrouvé mutilé et dont le pied n’a pas pu être sauvé. Selon des sources policières, une bande de jeunes est entrée dans le banga où il dormait, entre 2h et 3h, et l’a violemment frappé. Une enquête est en cours pour interpeller les suspects et déterminer le motif de ces violences. Elles pourraient être liées au conflit entre des jeunes de Passamaïnty et Doujani, ou entre quartiers du même village.

Des bangas incendiés vendredi soir

Vendredi soir, les affrontement ont repris de plus belle. Plusieurs bangas, à proximité du collège de Passamaïnty, ont été incendiés. Pour éteindre le feu, les pompiers ont dû être escortés par les forces de police. Mais celles-ci disposent d’éléments, aucune interpellation n’a encore eu lieu, lundi après-midi. Et pour ramener le calme et endiguer cette spirale de violence, de nombreux fonctionnaires de police ont notamment été déployés dans le secteur, samedi et dimanche.

 

Meutre à Cavani : un mineur écroué à Majicavo

Suspecté d’avoir porté les coups contre Maoulida Boinaidi, le lundi 31 janvier, un jeune homme a été placé en détention, a confirmé le procureur de la République, Yann Le Bris. Pour rappel, les faits se sont produits, rue Salamani, devant les locaux de la Somapresse. Le soir du 31 janvier, vers 19h, une bande de jeunes s’en est pris au père de famille de 44 ans qui descendait la rue. Plusieurs coups à l’arme blanche ont entraîné la mort de ce dernier. Si plusieurs interpellations ont eu lieu, le parquet s’est intéressé à quatre jeunes en particulier, âgés de 13 à 17 ans. Car, outre le principal susupect, trois autres mineurs ont été mis en examen pour complicité de meurtre et placés sous contrôle judiciaire. À M’Tsapéré, village où vivait Maoulida Boinaidi, des habitants se sont rassemblés en son honneur, dimanche. Le père de deux enfants était très connu dans la communauté, étant un ancien joueur du Football Club de M’Tsapéré.

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