L’étau se resserre après la mort de Fayed, un garçon de 10 ans originaire de Poroani. Alors qu’il rentrait d’un restaurant en compagnie de son oncle et de son frère, le soir du 21 août, la voiture dans laquelle il était a essuyé des tirs de kalachnikov dans le quartier Pissevin, à Nîmes. Le garçon n’a pas survécu à ses blessures, malgré son transport rapide à l’hôpital nîmois. « C’est une famille sans difficultés, absolument pas connue pour être impliquée dans quelques trafics que ce soient », avait affirmé dès le lendemain Cécile Gensac, la procureure de Nîmes, expliquant que la fusillade était liée sans doute à un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue. Selon Franceinfo et Le Parisien, un vaste coup de filet de la police, en début de semaine, a permis l’interpellation de personnes suspectées d’être sur les lieux, ce soir-là. Neuf individus de 17 à 30 ans sont en garde à vue, ce jeudi, dont deux ont été extraits de prison. Toujours selon les deux médias, ce sont les empreintes sur les douilles retrouvées au sol et l’exploitation des téléphones qui ont poussé les enquêteurs sur leur piste. Pour rappel, quatre tireurs auraient été recensés le soir du 21 août.