Trophées du Tourisme : Ces cinq hébergements qui ont choisi de sortir du lot

Dans la catégorie des « hébergements alternatifs » des deuxièmes Trophées du tourisme, on retrouve cinq sociétés qui vous font passer une nuit autrement. Organisé par l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) et la Somapresse (qui édite Flash Infos et Mayotte Hebdo), l’événement se tiendra le samedi 7 septembre, à Mamoudou. En attendant, vous avez jusqu’au dimanche 1er septembre pour sélectionner vos candidats préférés via le formulaire en ligne (tourisme.yt/vote). 

Moya résidence pour des séjours prolongés

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« On a monté la société il y a deux ans, mais l’histoire a commencé il y a cinq ans avec un studio meublé« , raconte Darline Daroueche, co-gérante avec son mari de Moya résidence, en Petite-Terre. Sur la route vers la plage des Badamiers, à Labattoir, cette quadragénaire s’occupe désormais de deux sites regroupant une douzaine de chambres pour des séjours prolongés d’au moins deux nuitées avec des terrasses et un espace café. L’un des deux sites constitue la partie hôtelière et l’autre, la partie chambre d’hôtes avec deux cuisines ouvertes. À disponibilité à temps plein pour les réservations et accueillir les clients, Darline Daroueche aime en prendre soin. « On a tout fait nous-mêmes. Le lauréat du meilleur hébergement serait une façon de montrer qu’il y a des gens qui se donnent à fond et qu’il y a un savoir-faire professionnel dans le tourisme« , exprime-t-elle.

La Passerelle et des idées d’ateliers

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Le gîte touristique, pour Fyonna Chanfi, 22 ans, et son père, Soibahaddine Chanfi, 54 ans, se gère en famille. Voilà quasiment un an qu’ils proposent à Sada deux appartements en location saisonnière, d’une nuit à un mois, pour dix personnes maximum. « L’objectif était de mettre à profit notre patrimoine familial pour en faire un endroit où les gens peuvent venir s’aérer l’esprit, sortir du quotidien, tout en restant à Sada, comme il est difficile de se déplacer à Mayotte », détaille la jeune femme depuis la métropole. Les appartements ont leur terrasse en bois en contact avec la nature et le lieu peut entièrement être privatisé pour des événements. La mère et la sœur se chargent du petit-déjeuner. Mais le duo de gérants aimerait aussi proposer des activités « pour développer Mayotte et le tourisme”. Ils envisagent par exemple de développer l’activité nautique, créer des ateliers artistiques ou culinaires, voire de proposer des randonnées à leurs résidents et pas seulement.

Villa d’Ô, une certaine idée du bô

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À chaque chambre, son accent circonflexe. En effet, dans les trois villas de Sébastien et Virginie Alcaïde, situées à Majicavo-Koropa, chaque chambre a son petit prénom inspiré du nom du domaine « Villa d’Ô ». Il y a « la bô », « l’indigô », « la bôrdeaux », « la retrô » avec sa décoration industrielle… Et pour la toute dernière, en train d’être finalisée, la « Nyambô », qui signifie le passage entre Petite-Terre et Grande-Terre. Chacune suit les standards d’un hôtel avec climatisation et salle de bain privative, mini-bar et cuisine dans les communs. « Au départ, on n’avait que deux chambres puis on a suivi la demande« , livre Sébastien. Mais si le dernier agrandissement date d’il y a un an et demi, l’heure est plutôt à la « stabilisation », indique-t-il. Depuis leurs débuts à deux en 2015, la société emploie désormais cinq salariés qui gèrent les petits-déjeuners, le ménage et la piscine. Le tout, avec vue sur le lagon.

Le Vili Vili, pour consommer petit

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« Le concept, c’est de proposer un petit coin de métropole au cœur de Mayotte, à Labattoir, pour un moment d’évasion », dépeint Arnaud Lepoivre qui gère depuis deux ans la résidence Vili Vili, à Labattoir. Ses quatre appartements sécurisés à l’étage sont tous équipés : literie 160/200 cm en coton soyeux, cuisine, climatisation, ventilateurs, télévision… Et un rooftop avec jacuzzi. Ils s’adressent au tourisme d’affaires « qui a l’habitude de beaucoup voyager et ne souhaite pas forcément aller à l’hôtel pour se sentir chez soi » et local « pour changer d’air ». Mais ce gérant y voit aussi le challenge de consommer le moins possible : les fenêtres en double-vitrage et les volets permettent d’isoler, le bâtiment est peint de couleur clair, une pergola et de la végétalisation adoucissent les rayons du soleil, la ventilation mécanique refroidit l’air extérieur allant vers l’intérieur… Et l’homme envisage aussi d’installer une ruche sur le toit et de créer des circuits écotouristiques en trottinette électrique… Fin 2024, il devrait ouvrir une épicerie fine au sein de la résidence « pour promouvoir des produits locaux » et d’autres, importés.

La Cannelia, un écrin de nature

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Santal, Cannelle, Jasmin et Citronnelle. Voilà les noms des quatre chambres d’hôtes dont dispose la Cannelia, basée à Miréréni, dans la commune de Tsingoni. Il s’agit d’« un site où se mêlent confort et charme » entouré par la nature, à quatre kilomètres de la plage de Sohoa. Les clients ont en effet accès à une piscine extérieure, une cour ensoleillée, une cuisine, une douche à l’italienne et un espace repas extérieur, ainsi qu’un petit déjeuner. La Cannelia se veut davantage qu’un hébergement classique. Car, disposant également d’une salle de réunion, l’établissement accueille aussi pour tout type d’événement, y compris professionnel. En février, un brunch vintage y avait été organisé, et un pop-up store spécial Noël installé en décembre dernier.

Tous les portraits des sept catégories sont à retrouver sur le site tourisme.yt. Ou vous pouvez directement voter, jusqu’au dimanche 1er septembre, sur le formulaire en ligne (tourisme.yt/vote).

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