TME Catégorie : Entreprise citoyenne

Hôtel Caribou

Véritable institution hôtelière de Mayotte, l’hôtel Caribou a su s’enraciner sur l’île au lagon pour l’enrichir. L’établissement se distingue notamment par ses nombreux partenariats en faveur des équipes locales et par ses initiatives dans le domaine du sport.

Ancien sportif et passionné de sport à jamais, Bruno Garcia, gérant du Caribou, aide de nombreuses équipes locales. En football, le TCO Mamoudzou, le FC Mtsapéré ou l’AJC Kawéni peuvent compter sur le soutien financier de l’hôtel situé place Mariage, ainsi que des équipes de réinsertion, et quelques clubs de basket. L’ambition de Bruno Garcia, « faire connaître Mayotte à travers le sport. Il y a un grand potentiel. Nous avons besoin de considération, car nous n’avons pas de structures adaptées à nos sportifs. Les demandes d’aides et de subventions n’aboutissent jamais, les entrepreneurs ont donc un rôle à jouer dans le sport. »
Ainsi, l’établissement sponsorise divers évènements sportifs et culturels de l’île, tels que la venue des athlètes Nasrane Bacar et Patricia Girard, des basketteurs Florent Piétrus et Benoît Gomis, ou, plus récemment, du trophée de la Coupe du Monde de rugby. Mais le Caribou est aussi l’un des partenaires des concours de beauté Miss Excellence Mayotte, Ambassadeurs Mayotte, Miss salouva
ou Miss Koko. Prochaine étape, « inciter les entreprises et les élus des municipalités et du Département à aider les sportifs via des partenariats, pour qu’ils évoluent à Mayotte puis en métropole. »

Clap Productions

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Spots, bourses et opérations bénévoles, l’entreprise Clap Productions n’en finit plus de participer à la société de l’île au lagon, tout en portant haut les couleurs de l’audiovisuel mahorais, un support idéal pour des considérations sociales.

« Pourquoi on n’est pas sélectionnés en entreprise citoyenne ? », questionnait Jacqueline Djoumoi-Guez,
directrice de Clap Productions et nommée dans la catégorie manager l’année dernière. Parce que c’est pour cette année ! L’agence audiovisuelle a su se démarquer dans le paysage mahorais, ces dernières années, en privilégiant les projets sociétaux. « Je fais très peu de projets de divertissement ou des pubs à but consumériste et capitaliste. Je veux traiter de parentalité, d’intergénérationnalité, des droits des femmes, qui me tiennent particulièrement à cœur », explique la directrice. Chaque année, en effet, Clap émet des spots TV bénévoles pour sensibiliser aux droits des femmes, lors de la journée internationale leur étant consacrée.
Mais ce n’est pas tout. L’entreprise finance également une bourse d’étude de 1500 euros à destination de quatre jeunes par an, qui choisissent la voie de l’audiovisuel pour financer leurs caméras, micros, et autres logiciels de montage. Innover socialement, un credo que la société a aussi décliné via la série « Colocs », victime de critiques de la part de la population mahoraise. Pas de quoi décourager l’entrepreneuse et ses équipes, qui se lancent désormais dans la conquête numérique des jeunes de l’île au lagon.

Tand’M

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Tand’M est un cabinet d’architectes qui a imaginé et dessiné le nouvel office de tourisme de Petite Terre. Un bâtiment entièrement conçu dans le respect de l’environnement, avec des matériaux recyclés ou éthiques écologiques.

Déjà vainqueur de la catégorie « Entreprises » lors de la quatrième édition des Trophées de l’environnement, Tand’M fera-t-il le doublé lors des Trophées de l’entreprise ? Il faut dire que le cabinet d’architectes ne cesse de piloter des projets sur l’île au lagon. Dernier en date, une école primaire de 24 classes à Trévani, pour laquelle l’agence a été retenue par la ville de Koungou.
Au fil des ans, les architectes de Tand’M ont saisi la nécessité de construire de manière écoresponsable. L’office de tourisme de Petite Terre, déjà construit, en est la preuve. Les professionnels ont proposé un bâtiment respectueux de son environnement et peu énergivore. Le choix des matériaux a été essentiel dans cette démarche. Par exemple, « le bardage est composé d’écailles en
plastique recyclés, symbole de la revalorisation des déchets que l’on trouve malheureusement en masse sur
les plages de Mayotte », indique Mathieu Cozon, l’un des architectes du cabinet. Les professionnels ont également affirmé leur volonté de lutter contre le gaspillage et ont créé une carte de l’île en moquette de pierres concassées, impropres à la construction.
La revalorisation des plastiques en matériaux de construction, qui est aussi prônée par l’agence,
permettra de limiter les exportations de déchets vers l’Europe et les importations de nouveaux matériaux sur l’île, réduisant ainsi l’énergie grise des bâtiments.

Terre de rosetme-categorie-entreprise-citoyenne

 

Depuis 2017, Asman Houdjati, la fondatrice de Terre de rose, propose des produits uniques, fabriqués à Mayotte, par elle-même. Bougies de massage, parfums, huiles essentielles et bien d’autres, qui plongent les clients dans un monde parfumé. La gérante est également très engagée dans la cause humanitaire puisqu’elle n’hésite pas à offrir des cadeaux ou une partie de sa recette à ceux qui en ont besoin.

Tout a commencé au moment de la crise sanitaire. Asman Houdjati veut apporter sa pierre à l’édifice et aider le personnel du centre hospitalier de Mayotte. Elle fait donc ce qu’elle fait de mieux. Elle fabrique des bougies de massage qu’elle emballe comme des bonbons et les offre à ceux qui sont au front mais qu’on oublie souvent. « Je voulais absolument que ça soit d’abord pour les femmes de ménage parce que personne ne pensait à elles. J’en ai aussi donné à ceux qui travaillent dans le service réanimation », explique-t-elle. Elle a également donné un lot de bougies aux sapeurspompiers de Mayotte. Asman Houdjati ne s’arrête pas là. Lors d’octobre rose, elle a confectionné des coffrets, et « je reversais 10 euros à l’association AMALCA pour chaque coffret », précise-t-elle.
L’engagement de la gérante de Terre de rose va au-delà des associations. Elle milite également pour la protection de l’environnement à sa manière. « Je vends des diffuseurs à 29 euros et lorsque le client revient avec le flacon vide, je lui fais une réduction de 10 euros. Je fais du recyclage à mon humble niveau. » Asman Houdjati a encore de nombreux projets citoyens qu’elle souhaite réaliser dans les prochains mois, mais elle se dit déjà fière de ce qu’elle a accompli.

Madora

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La marque est connue pour ses produits de beauté, de cosmétiques et ses parfums. Mais ce que l’on ne sait pas, c’est qu’elle est également très engagée dans le milieu associatif. Elle soutient diverses associations en finançant leurs projets ou en offrant des cadeaux.

Donner un coup de pouce à ceux qui en ont besoin, c’est l’un des principes de Marcel Rinaldy, le propriétaire de Madora. L’entreprise a de ce fait établi un budget annuel d’environ 50 000€, uniquement consacré aux associations. Celles-ci sont nombreuses. On compte parmi elles : Kawéni nouvelle aire consacré à l’insertion socio-professionnel, Redeca, le collectif 1015, Petit espoir
et bien d’autres. Madora travaille également en partenariat avec les Apprentis d’Auteuil. « On
soutient toutes les demandes de lots qui nous sont faites suffisamment en amont par toutes les associations
», rappelle Marcel Rinaldy. Récemment, il a offert près de 1000 cadeaux aux Femmes Leaders de Mayotte. Sur l’année 2022, toutes associations confondues, les lots donnés s’élèvent à 2500.
Cependant, le chef d’entreprise ne se limite pas seulement aux associations. Pour rappel, la marque
avait soutenu financièrement le projet de la série FBI Mayotte. « Dès qu’on voit la jeunesse mahoraise avec un projet cohérent, on essaye d’être derrière eux. Et dès qu’on voit un projet avec des femmes, on les aide aussi parce que Madora est destiné aux femmes », ajoute le gérant. De plus, Madora propose des stages et des contrats de travail aux jeunes en décrochage scolaire ou éloignés de l’emploi, qui sont suivis par les associations, afin de leur permettre de prendre leur vie en mains.

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Mayotte Hebdo n°1115

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