L’agence de communication Angalia et Orange ont lancé ce mardi 28 septembre la deuxième version du jeu mobile officiel Course de Pneus. Découverte de lieux emblématiques, effets spéciaux, meilleure prise en main… Les nouveautés sont légion. Les deux partenaires ont même pour ambition d’exporter leur concept dans les îles voisines et souhaitent organiser une grande finale régionale.
20.000. C’est le nombre de téléchargements en 2020 de la première version de l’application mobile Course de Pneus. Une franche réussite, qui a dépassé les espérances, mais aussi et surtout les frontières. « Le jeu s’est exporté à l’extérieur du territoire : au Brésil, en Australie, aux États-Unis… C’est un envol à l’international », se réjouit Laurent Mounier, le gérant de l’agence de communication Angalia, à l’initiative de ce virage digital avec Orange pour répondre à la crise sanitaire.
Vu l’engouement généré, les deux partenaires reviennent pour cette nouvelle édition avec des ambitions gonflées à bloc ! Création d’un nouveau circuit, découverte de trois lieux emblématiques de l’île – la barge, la mosquée de Tsingoni et les canons de l’ancienne résidence des gouverneurs en Petite-Terre -, bande sonore réalisée par Komo… « Nous avons amélioré l’ombrage des personnages et l’interaction pour apporter plus de fluidité à l’utilisateur », précise El-Farouk Adinani, le développeur informatique de Sirel 976, particulièrement fier de rejoindre cette aventure. Et les nouveautés ne manquent pas, telles que des « jumps » à gogo, des « passages secrets »… « C’est un jeu vidéo, il faut que ça reste fun », insiste Émeric Bigot, le responsable partenariats et sponsoring chez Orange, au moment de la démo ce mardi 28 septembre.
Une rencontre océan Indien
La compétition tant attendue débute dès le 1er octobre avec la phase de qualifications. Avant les 8ème de finale regroupant les cinquante meilleurs participants, qui se départageront pour atteindre la grande finale à huit prévue le 27 novembre et diffusée en Facebook live et sur Twitch, « la plateforme incontournable du jeu vidéo ». Mais ce n’est pas tout. En parallèle, « nous allons lancer un tournoi à La Réunion et à Madagascar », dans l’espoir de faire « rencontrer les trois meilleurs joueurs des trois régions » lors d’une présentation à distance made in océan Indien. « Cela pourrait être le démarrage d’un challenge online », se met à rêver Émeric Bigot.
Pour autant, cette digitalisation ne remet pas en cause l’essence même de cet événement créé par Jack Passe en 1984 puisque quatre dates sont d’ores et déjà cochées pour relancer en présentiel les championnats intercommunaux au cours des vacances de la Toussaint. Suivis de la confrontation générale « dans un lieu fermé » le 6 novembre. « Il n’y aura pas de rallyes sur la voie publique, c’est catégorique », prévient Laurent Mounier, qui envisage « un retour à la normale fin juin ». Pas de stress donc pour ceux qui s’inquiètent de son éventuelle disparition… « L’application n’a pas vocation à remplacer la course, au contraire », rassure Émeric Bigot.
En effet, l’idée consiste avant tout à faire briller la culture mahoraise sous tous ses angles et à transmettre un message positif au plus grand nombre. Pour cela, l’e-gaming et l’e-sport peuvent être deux canaux transversaux. D’où les futures pistes de développement déjà en réflexion, comme la création de nouveaux circuits sur Dzoumogné, Sada et Petite-Terre, ou encore la mise en place d’une version internationale et multijoueurs. Avant, pourquoi pas, d’organiser un grand prix de la course de pneus à l’occasion du lancement des Jeux olympiques de 2024 à Paris.