Tous les acteurs mahorais s’engagent à nouveau dans la protection des tortues

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Les signataires du pacte de sauvegarde des tortues marines 2024-2026 étaient réunis, ce jeudi mati, à la plage de Sohoa.

« Nos adversaires nous observent, on a besoin d’une adaptation permanente de notre dispositif », prévient François-Xavier Bieuville, ce jeudi, sur la plage de Sohoa, dans la commune de Chiconi. Derrière le « nous », le préfet de Mayotte inclut tous les signataires du nouveau pacte de sauvegarde des tortues marines pour les trois années à venir qui étaient réunis ce matin-là. Outre les services de la préfecture, il y avait l’Office français de la biodiversité (OFB), le Parc naturel marin de Mayotte, le Conservatoire du littoral et la gendarmerie de Mayotte. Cinq collectivités (le conseil départemental de Mayotte, les communautés de communes du Sud, du Centre-ouest, de Petite-Terre, ainsi que la communauté d’agglomération du Grand nord) étaient représentées et ont pu apposer leurs signatures sur le document 2024-2026 qui réunit sept axes, mais dont la plupart se concentrent sur la surveillance des plages et particulièrement celles où les tortues vertes ou imbriquées viennent pondre.

Justement, deux associations bien connues dans la lutte contre le braconnage de tortues, Oulanga na Nyamba et les Naturalistes de Mayotte, ont pu présenter leurs effectifs dédiés à cette mission sur leurs différents secteurs respectifs. Celles-ci se retrouvent souvent en première ligne et n’ont pas fait mystère de leurs difficultés face à des braconniers parfois très déterminés. « Mais la meilleure dissuasion reste la présence humaine », jure Michel Charpentier, le président des Naturalistes. Un petit nouveau a également fait son apparition. En effet, l’association Le Regard du Cœur, basée à Longoni, a rejoint ses consœurs et va permettre d’augmenter la surveillance des plages et des lieux de ponte sur le nord de Grande-Terre.