Dès les nouvelles annonces de la préfecture de Mayotte, jeudi 24 août, une pétition été créée en ligne sur la plateforme change.org. Outre le constat que la sécheresse met à mal le territoire et que les mesures n’ont pas eu le résultat escompté, le texte défend une intervention plus forte des autorités. « Mayotte doit devenir une priorité nationale sur la question de la gestion de l’eau afin de préparer l’ensemble des Français à la raréfaction de cette ressource pourtant essentielle à la vie. Nous demandons à travers cette pétition que la puissance publique agisse à tous les échelons (des municipalités à l’État) en urgence et sur le long terme », revendique l’auteur, Nicolas Andreoli. Plusieurs mesures y sont proposées, dont « l’encadrement et la baisse du prix des bouteilles d’eau qui sont déjà à plus d’un euro l’unité », « généraliser les toilettes sèches chez les particuliers, dans les projets immobiliers et les administrations publiques », ou encore une remise en cause du travail de la Société mahoraise des eaux (SMAE) avec « le déploiement et/ou réquisition d’une main d’œuvre compétente afin de faire fonctionner l’usine de dessalement à son plein régime ». Sept autres idées y sont proposées pour endiguer le problème de l’eau à Mayotte sur le long terme.
Ce lundi midi, plus de 2.000 signatures étaient déjà enregistrées sur la pétition nommée « Un département français sans eau : urgence à Mayotte ».