Dans la matinée, ce vendredi, des images alertant sur une marée noire à Hagnoudrou (village de la commune de Bouéni) ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Les différents services de l’Etat se sont rendus sur place. Si des analyses sont en cours, les premières imputeraient davantage ce phénomène à une pollution organique, donc naturelle.
Ce vendredi, une vidéo a circulé dans la matinée sur les réseaux sociaux pour alerter sur une potentielle marée noire à la plage du village de Hagnoudrou, dans la commune de Bouéni. « Ça ressemble à de l’hydrocarbure. Waouh, qu’est-ce que ça sent fort ! », peut-on entendre dans la vidéo. « Il faut alerter les autorités. »
L’ensemble des services de l’Etat sont mobilisés pour mener l’enquête sur place. « Des moyens de reconnaissances aériens et maritimes sont envoyés sur place, des prélèvements vont être faits pour caractériser et identifier rapidement ce phénomène », écrit la préfecture de Mayotte dans un communiqué envoyé en début d’après-midi.
Des analyses sont en cours
Les Affaires maritimes, le Parc Marin, l’Agence régionale de Santé (ARS), le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) ou encore l’Office Français de la Biodiversité (OFB) font partie des services mobilisés. L’adjoint au chef de Service Maritime et Littoral de la préfecture, Martin Hochart, nous indique qu’après analyse des images de la vidéo par le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre), basé à Brest, il semble qu’il s’agirait davantage d’une pollution organique qu’une pollution aux hydrocarbures.
Ce type de pollution peut, par exemple, être due à des végétaux qui macèrent, se décomposent avant de se déverser dans le lagon avec les pluies. L’odeur forte décrite dans la vidéo peut justement être lié à cet état de décomposition. Pour l’heure, des échantillons ont été prélevés et les résultats sont attendus pour déterminer la cause exacte de cette pollution.
Des résultats qui devraient être connus, ce samedi. S’il s’agit d’hydrocarbures, il faudra alors déployer des moyens pour absorber cette pollution. « Si c’est bien une pollution organique, on laisse plutôt la nature faire », explique Martin Hochart.
Rédacteur en chef de Flash Infos depuis 2022. Passionné de politique, sport et par l'actualité mahoraise, ainsi que champion de saleg en 2024. Passé un long moment par l'ouest de la France, avant d'atterrir dans l'océan Indien au début de l'année 2022. Vous me trouverez davantage à la plage quand je ne suis pas à la rédaction.