Les grandes marées de la semaine dernière ont rappelé à quel point les localités à proximité de la mer peuvent voir l’eau monter jusque dans les maisons. A Bandrélé, une réunion publique à ce sujet est organisée ce samedi après-midi.
De plus en plus confrontée à la submersion marine, la commune de Bandrélé organise une réunion publique, ce samedi, à 15h30, sur son front de mer. Cette consultation a lieu une semaine après les grandes marées qui ont provoqué une nouvelle montée des eaux sur plusieurs localités du département. « Ce que nous vivons aujourd’hui n’est un secret pour personne, nous travaillons sur ce sujet depuis quelques années. Nous savions qu’avec le phénomène du réchauffement climatique, il y aurait un impact sur la montée des eaux », confie le maire de Bandrélé, Ali Moussa Moussa Ben, actuellement en déplacement au Havre pour la 34ᵉ convention des intercommunalités de France. Même si le phénomène ne touche pas que Mayotte, la vitesse à laquelle il s’amplifie inquiète forcément dans la commune du sud. « Nous nous attendions à ce que ce phénomène intervienne dans les 150 années à venir. Seulement, les choses sont allées plus vite à Mayotte notamment à cause des séismes. Nous sommes en train de vivre les conséquences », poursuit le maire.
Rassurer les administrés
La semaine dernière, alors que la route d’Ironi Bé à partiellement été inondé, le quartier Potéléa de Bandrélé a lui aussi vu de près la montée des eaux. « Nous ne sommes pas l’abri d’un tsunami. Il faut donc prévoir, quel comportement à adopter. Ne serait-ce que pour les cyclones, il faut savoir comment réagir. Mon but est de rassurer mes administrés, de prévenir les risques et de développer des moyens pour que les habitants puissent tout de suite se mettre à l’abri », précise le premier élu.
Un procédé devenu nécessaire, car les habitants de Bandrélé risquent de se retrouver de plus en plus souvent les pieds dans l’eau.
Samedi 26 octobre, 15h30, réunion publique sur le front de mer de Bandrélé.
Journaliste, aussi passionné par les paysages de Mayotte que par sa culture. J’ai toujours une musique de rap en tête.