Créé à Mayotte depuis un an et demi, le salon d’esthétique Sublime institut est en pleine expansion. Sa fondatrice et gérante, spécialisée dans le traitement de la peau, propose des prestations que l’on ne trouve nulle part ailleurs à Mayotte. Des soins adaptés à tous types de peau, notamment à la peau noire souvent méconnue par les professionnels.
Caché dans une ruelle adjacente de la rue du commerce à Mamoudzou, Sublime institut passerait presque inaperçu. Pourtant, l’endroit vaut le détour. Lumière tamisée, décoration apaisante, et des esthéticiennes souriantes tirées à quatre épingles… Tout est fait pour mettre les clientes à l’aise dès les premières minutes. La gérante, Djayda Chamssidine, veut que chacune d’elles se sente unique. « J’ai une relation spéciale avec mes clientes. Quand je suis avec elles, elles ont l’impression d’être avec une copine », dit-elle.
Et pour cause ! Les soins que propose Djayda ne s’apparentent en rien aux soins que l’on peut trouver dans les instituts de beauté de Mayotte. La jeune femme s’est spécialisée dans le Skincare, ou plutôt le traitement dermo cosmétique visant à traiter les problématiques de peau. « Je ne voulais pas faire comme tout le monde c’est-à-dire le massage et le soin du visage classique. Je veux que la peau de ma cliente soit parfaite quand elle sort de ma cabine », explique la professionnelle. Même si les massages sont disponibles chez Sublime institut, là-bas on parle plutôt de peeling, hydrabeauty, new skin, ou encore d’american peel. Et pas besoin d’une licence en anglais pour comprendre l’efficacité de ces traitements. « Nous ne faisons pas de miracle, mais nous sommes là pour atténuer les complexes des gens. Nous restons dans le naturel puisque nous enlevons tout ce qui ne devrait pas être sur la peau comme les tâches, l’acné, le sébum », détaille Djayda.
Il faut compter une centaine d’euros, voire plus, pour ces prestations alors l’esthéticienne met un point d’honneur à ce que les clientes soient entièrement satisfaites. Chacune a un suivi pour atteindre ses objectifs. Et si la professionnelle fait tout pour les satisfaire, c’est parce qu’elles sont son atout. « Notre meilleure publicité est notre clientèle. Si une cliente raconte qu’elle n’a pas eu de résultat satisfaisant alors nous n’aurons personne. Si je fonctionne depuis un an et demi, c’est parce que mes clientes sont contentes », se réjouit Djayda. Les hommes aussi peuvent aller se faire chouchouter chez Sublime institut puisque l’esthéticienne propose également des soins adaptés à la peau masculine.
10 ans d’expérience et beaucoup de volonté
Actuellement à Mayotte, l’institut de Djayda Chamssidine est le seul à proposer des prestations de traitement de la peau. Et la jeune femme ne s’est pas aventurée dans ce domaine par hasard. Pour proposer ce type de soins il faut être formé, et Djayda a un CV long comme le bras. Formée dans une école d’esthétique à Paris, elle a enchaîné les formations spécialisées à Lille et en Belgique. La jeune femme a travaillé trois ans dans les bateaux de croisière 5 étoiles pour se perfectionner avant d’ouvrir Sublime institut. « Cela fait dix ans que je suis esthéticienne. Mon expertise a fait que j’ai réussi à convaincre les gens, à les fidéliser et à gagner en confiance. Les clientes, notamment la clientèle mahoraise noire, se sont senties comprises », précise-t-elle. En effet, les traitements peuvent varier selon la couleur de la peau, mais à Mayotte comme en métropole, peu de professionnels sont spécialisés dans la peau noire.
Malgré ses années d’expérience, Djayda ne cesse jamais de se former et de s’informer puisque « l’esthétique évolue tous les jours », selon elle. Il lui est donc primordial d’être à la pointe de l’innovation. Le professionnelle n’a de cesse de renouveler sa panoplie de prestations. Dernière nouveauté en date ? La lumière pulsée qui arrivera cet été. « Je suis partie me former dessus pendant le confinement et j’attends que la machine arrive. Je serai la seule à proposer ça à Mayotte. L’avantage, c’est que la lumière pulsée est adaptée autant aux peaux blanches qu’aux peaux noires », s’emballe-t-elle. Et puisque rien ne l’arrête, Djayda envisage d’exporter sa marque en dehors de l’île. Un nouveau Sublime institut devrait prochainement voir le jour dans l’une des îles voisines.