Un concours « jeune entrepreneur » pour susciter des vocations

Réunis dans le cabinet du rectorat ce mercredi 26 janvier, la présidente de la couveuse d’entreprises Oudjerebou, Farrah Hafidou, le président du Rotary Club Mamoudzou Hippocampe, Jean-Baptiste Boko, et le recteur de Mayotte, Gilles Halbout, ont signé une convention tripartite pour la mise en place du concours « jeune entrepreneur ». Un projet qui vise à sensibiliser et à initier la jeunesse mahoraise à la création d’entreprises.

Rapprocher le monde socio-économique des élèves et de l’Éducation nationale, tel est l’objectif du concours “jeune entrepreneur”. Au total, 28 projets germent dans la tête des lycéens et des étudiants, scolarisés à Sada, Dzoumogné, Chirongui et Kawéni, participants au programme. Leur défi : créer un modèle entrepreneurial fictif et favorable au développement économique local !

Président du Rotary Club Mamoudzou Hippocampe, Jean-Baptiste Boko se réjouit de la signature de ce projet ce mardi 26 janvier. “En tant que professeur de lycée, je ne peux que soutenir et accompagner ce dispositif”, affirme-t-il.  Tout comme l’association internationale, la couveuse Oudjerebou voit grand pour l’avenir de Mayotte et compte bien apporter toute son expertise lors des différentes étapes, à savoir la présélection, le premier jury et enfin le grand jury au mois de mars pour désigner le lauréat final. “Depuis six mois, ces jeunes sont accompagnés”, souligne la présidente de couveuse Oudjerebou, Farrah Hafidou.

Après le top départ le 8 novembre dernier, les jeunes doivent à présent redoubler d’originalité pour tenter de remporter le concours jeune entrepreneur. “Notre objectif est de les rendre autonomes, insiste la présidente. Désignés dans chaque établissement scolaire, des référents travaillent au quotidien avec les aspirants entrepreneurs à l’élaboration de leur projet. Dossier de candidature, business plan, ateliers sur la communication, montage d’une étude financière, entraînement oral, réalisation d’un pitch… Les lycéens et étudiants auront toutes les cartes en main pour un jour pouvoir réaliser leur rêve entrepreneurial.

Construire Mayotte

“Nous n’aurons jamais trop d’initiatives de ce genre”, s’exclame le recteur, Gilles Halbout, impatient d’assister aux premières phases du jury. “Tout ce qui permet à la jeunesse de se projeter est bon à prendre : apprendre à vendre, à synthétiser un projet mais aussi à utiliser leur formation dans le monde professionnel », ajoute-t-il, très enthousiaste. Un projet exemplaire dans un monde de l’entreprise en mouvement perpétuel et qui se décloisonne au profit d’interactions avec l’Éducation nationale.

Si sur le papier, le projet entrepreneurial que les jeunes doivent développer est fictif, rien ne les empêchera plus tard de le concrétiser. En attendant, la couveuse Oudjerebou met l’eau à la bouche des signataires de la convention en évoquant des projets “très innovants » parmi les cinq thématiques (tourisme, environnement et mer, artisanat, numérique et animation). De quoi participer au développement harmonieux de Mayotte dans les prochaines années.

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