A l’intérieur, les auteurs affirment que « l’Etat a longtemps hésité à investir et à s’investir aux côtés de ce territoire et de sa population ». Ils expliquent ainsi que la départementalisation de Mayotte ne doit pas être une fin en soi et que le statut ne doit pas constituer « une coquille vide ».
C’est en particulier la jeunesse qui retient l’attention des sénateurs. Les retards accumulés dans les domaines éducatifs et culturels sont pointés du doigt comme relevant d’une responsabilité de la France. Selon le texte, les infrastructures font encore défaut.

Enfin la question de l’immigration a retenu l’attention des auteurs de l’article. Ils évoquent ainsi « une situation immorale, hypocrite et dangereuse ». Les drames humains et les difficultés sociales et économiques ne peuvent trouver une solution que par la coopération entre la France et les Comores. Et en premier lieu « la coopération en matière policière et douanière entre la France et les Comores.

En conclusion de l’article, les sénateurs évoquent les valeurs de la société mahoraise, « la tolérance, le pacifisme, le respect » à l’intérieur d’une société qui nécessite « des actions énergiques de développement ». Sans lesquels, « l’embolie est certaine ». Pour les élus, il s’agit d’un défi à relever car il s’agit « d’une question de responsabilité »

Adrien Theilleux