La victime, une femme âgée de 52 ans, a porté plainte après avoir pris l’individu la main dans le sac alors qu’elle promenait son chien.
Le prévenu a nié les faits au moment de son interpellation prétextant avoir tout simplement uriné contre un mur. Après avoir été confronté à la victime, le quadragénaire a finalement reconnu son délit. L’avocat de la défense a tenté de dédouaner son client en portant la faute sur la plaignante. “Voulant assouvir un besoin pressant, mon client a fait l’effort de se cacher face à un mur et c’est madame qui s’est déplacée pour constater qu’il se masturbait, c’est donc elle qui s’est rincé l’oeil !”, s’exclame Maître Chakrina.
Invoquant “l’absence de volonté délibérée” du prévenu d’exhiber ses parties intimes en public, l’article sur l’outrage public à la pudeur ne peut pas concerner cette affaire, estime son avocat. Mais le juge ne l’a pas entendu de cette oreille puisqu’il a condamné l’agent municipal à 2 mois d’emprisonnement avec sursis assorti de 2 ans de mise à l’épreuve et 800 € d’amende.
Une peine plus lourde que celle requise par le procureur, preuve d’une volonté du juge Soubeyran de sévir.
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