20.000 c’est le nombre de personnes qui ont afflué ce week-end vers le village de Combani pour apprécier la journée portes ouvertes du BSMA. Victime de son succès, la foule était si dense qu’au premier jour à l’entrée, quelques personnes se sont plaint de l’organisation, « une porte pour faire entrer tout le monde c’est vraiment difficile lorsqu’on est accompagné d’enfants, surtout avec une poussette », faisait remarquer la famille Moussa. Mais après quelques pourparlers, le problème fut finalement réglé, le lendemain, une porte réservée aux familles avait été installée.

Comme chaque année à la même période, Combani devient le lieu d’attraction d’une grande partie des habitants de cette île. Les familles peuvent ainsi faire profiter à leurs enfants des nombreuses activités tels que la balade en poney, la pêche à la ligne, le tir à la ficelle, etc.
Et les plus grands peuvent aussi se distraire avec du Paintball, du tir à la carabine ou encore un parcours commando sans oublier tous ceux qui sont venus montrer leur talent en chant, danse au sport.

Une cinquantaine de stands se dressait donc ce week-end au sein du BSMA, sans omettre les professionnels qui eux aussi profitaient de ces deux jours pour se faire connaître.

Les officiels, la sous-préfète Sylvie Espécier, les deux sénateurs Ibrahim Mohamed Soilihi et Thani Soilihi, accompagnés de quelques conseillers généraux, ont ouvert la journée à 9h le samedi. Et durant les deux jours, les portes ont commencé à se refermer à 17h. Comme d’habitude, rien n’a été laissé au hasard au niveau de la sécurité, entre les agents de prévention recrutés, les jeunes du bataillon, la gendarmerie de Sada, les patrouilles de sécurité, les sapeurs pompiers et la police municipale. La fouille à l’entrée du site étant le summum.

À la fin de la deuxième journée, le tirage au sort de la tombola a permis à quelques chanceux de repartir heureux avec un cadeau chez eux. Une petite inquiétude tout de même lors de cette nouvelle édition, chaque année, dans le parc, la circulation d’argent est bannie. Mais cette année, certaines personnes ont pu participer à des activités moyennant argent, « une initiative complètement indépendante de nous. Chaque année, nous limitons les risques en faisant plutôt circuler nos billets, qui sont comme vous savez les cocos. Cette année, certains restaurateurs ont peut-être choisi une autre option, c’est leur initiative, pas la notre » tient à préciser le lieutenant Pierre-Michel Paoletti.

DMH