C’est Barry Clifford lui-même qui a remonté du fond de la mer le lingot d’argent, qui gisait dans la «Baie des pirates», au large de la petite île de Sainte-Marie, au nord-est de Madagascar. Il l’a remise au président Hery Rajaonarimampianina, venu assister à l’événement avec des membres de son gouvernement et les ambassadeurs des Etats-Unis et de Grande-Bretagne. «Nous avons découvert treize navires dans la Baie des pirates et nous avons travaillé sur deux d’entre eux durant dix semaines, le Fire Dragon et le navire du Capitaine Kidd, l’Adventure Galley», a précisé Barry Clifford. «Après quinze ans de recherches et d’expéditions à Madagascar, j’ai enfin fait une découverte extraordinaire», a-t-il poursuivi: «Au cours d’une étude du navire que je crois être l’Adventure Galley du Capitaine Kidd, j’ai récupéré un énorme lingot d’argent. Toutes les preuves indiquent que celui-ci appartient au trésor du Capitaine Kidd. C’est une découverte incroyable pour mon équipe, mais encore plus pour Madagascar et l’histoire du monde.»
William Kidd, dit Capitaine Kidd, est né à Greenock, en Ecosse, le 22 janvier 1645, et est mort pendu à Londres le 23 mai 1701. On le retrouve dans la littérature d’Edgar Poe et dans la culture populaire américaine, ainsi que dans des bandes dessinées ou même en jeu vidéo. Le «Capitaine Kidd» avait commencé sa carrière comme corsaire au service de la couronne d’Angleterre. À ce titre, il était censé pourchasser les pirates. Avant qu’il ne devienne lui-même un pirate. Sur l’Adventure Galley, un navire équipé de 34 canons et comptant une centaine d’hommes d’équipage, Kidd a semé la terreur sur les océans, amassant entre 1696 et 1698 une fortune en or, soie et bijoux. Finalement arrêté, il a été exécuté par pendaison. Depuis, le sort du navire et de son trésor a alimenté l’une des plus durables légendes et des plus grands mystères de l’archéologie sous-marine.
«Nous sommes très inquiets» déclare l’Unesco
L’Unesco, précise-t-elle, ne dit pas que les choses ont été mal faites, mais va envoyer une équipe sur place -à la demande des autorités malgaches- pour vérifier la qualité des fouilles. « Il ne sert à rien de découvrir le trésor, si c’est pour détruire tout le site archéologique autour», a-t-elle averti. «On ne peut pas détruire tout un patrimoine juste pour récupérer l’argent».
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