L’ex-ministre de la Défense Hervé Morin a jugé jeudi que la question du “droit du sang” pour obtenir la nationalité française se posait “à coup sûr” dans certains territoires d’Outremer.
Éric Ciotti, secrétaire général adjoint de l’UM P, a proposé mercredi le rétablissement du “droit du sang” pour obtenir la nationalité française, avec le maintien du “droit du sol” – aujourd’hui en vigueur pour tous – pour les citoyens de l’Union européenne.
“C’est une question qui va se poser, pas forcément en métropole, mais à coup sûr en Outremer, en Guyane, qui peut se poser à Mayotte”, a estimé M. Morin sur iTÉLÉ.
Selon lui, “on voit bien qu’il y a une immigration massive qu’on est incapable de réguler, avec des conséquences sociales sur la déstabilisation des sociétés ultramarines qui sont considérables”.
Cette question du droit du sang “doit elle se poser aussi sur le territoire national (en métropole) ? Ça mérite d’être abordé.
Elle se pose à coup sûr sur un certain nombre de territoires où il y a une immigration massive”, a ajouté Hervé Morin.
En 2003, quand Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, il s’était totalement opposé à la revendication du Front national d’instaurer le droit du sang en arguant : “Avec le droit du sang, on a toujours un sang qui n’est pas suffisamment pur.” Lors de la présidentielle de 2012, le président sortant avait de nouveau répété son opposition au droit du sang en lançant : “Le droit du sol, c’est la France.”
Source : AFP
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