28/05/2009 – 13e Rencontres du cinéma d’Afrique et des îles

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}es Rencontres du cinéma d'Afrique et des îles connaissent, depuis sa création, un grand succès. Son comité d'organisation, essentiellement composé des membres de la formation culturelle des jeunes de Tsararano (FCJT), présente l'évènement à la presse, ce vendredi 29 mai, à 16 heures, au 5/5 à Mamoudzou.

"L'objet de cette manifestation est de donner au public l'opportunité de découvrir des films de fiction et des documentaires réalisés par des cinéastes d’Afrique et des Iles. Ces rencontres cinématographiques ont aussi pour objectif de favoriser les rencontres et les échanges entre le public et les professionnels de l’image et des médias.", présente la FCJT.

Tout au long de cette première semaine de juillet, les jeunes de Tsararano promettent une "manifestation populaire, originale et conviviale." Les cinéphiles, attendus très nombreux cette année encore, sont invités à découvrir une vingtaine de films et documentaires et à échanger avec les cinéastes invités, lors des rencontres-débats programmés après les séances de projections, à la Maison des Jeunes à Tsararano, à Hajangoua et à la salle de cinéma Alpa Joe à Mamoudzou.

 

Guy-Désiré Yaméogo, l'invité d'honneur

 

Guy-Désiré Yaméogo, cinéaste et auteur burkinabé, est l'invité d'honneur de cette 13e édition. Ce dernier est licencié en sociologie de l'Université de Ouagadougou et diplômé de l'Ecole Internationale de Cinéma et Télévision de La Havane (Cuba), option : scénario. Auteur de plusieurs courts métrages présentés et primés dans des festivals tels que Clermont-Ferrand, Milan et Venise, Guy-Désiré a réalisé des documentaires en vidéo et écrit le scénario du long-métrage "Nous pas bouger", réalisé par Abdoulaye Dao.

Le réalisateur burkinabé est attendu à Mayotte avec ses films : "L'homme qui n'arrivait pas mourir", "La rue n'est pas le paradis", "Si longue que soit la nuit", "Danse sacrée à Yaka"… pour ne citer qu'eux. Un des films burkinabés qui était en compétition cette année au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), "Danse sacrée à Yaka" décrit le contraste entre la vie moderne et les coutumes. "Il vient rappeler que malgré le modernisme, les pratiques mystiques ont la peau dure dans les sociétés africaines".

 

Rafik

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Mayotte Hebdo n°1116

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