partir de questionnaires envoyés par courrier auprès de 570 chefs d'entreprises. La construction-BTP (20% des entreprises) emploie 38 % des salariés, les services marchands (38% des entreprises) 27% des salariés et le commerce (21% des entreprises) regroupe 23% des salariés. Tandis que le secteur association-action sociale- santé n'emploie plus que 4% des effectifs contre 11% en 2007, le secteur agricole subit au contraire une forte concentration puisqu'il passe de 22 à 42% des entreprises de 5 à 9 salariés. 9 salariés sur 10 sont à temps plein et les trois quarts sont employés en CDI. Les femmes ne représentent qu'un quart des effectifs. La moitié des salariés est âgée entre 25 et 35 ans.
Le moral des entreprises est au plus bas. Alors qu'en 2007, deux tiers des chefs d'entreprises imaginaient leur chiffre d'affaires en hausse pour l'année 2008, moins d'un tiers d'entre eux tablent sur une croissance effective de leur CA en 2009. Le secteur de la construction, qui représente près de 4 emplois sur 10, est celui qui pense souffrir le plus, contrairement aux entreprises agricoles. Même si la perspective de la départementalisation rend les chefs d'entreprises optimistes, la crise économique internationale et les retards de paiement des commandes publiques font que 6 chefs d'entreprise sur 10 n'ont pas confiance dans l'avenir. 59% des chefs d'entreprise estiment avoir eu beaucoup de difficultés pour embaucher du personnel, à cause d'un manque de compétences propres au métier, de spécialisation, d'expérience professionnelle et de qualités personnelles. Les ouvriers qualifiés et non qualifiés sont les plus recherchés. Dans le BTP, les métiers en tension sont ceux de manoeuvres, manutentionnaires, maçons, charpentiers, coffreurs, électriciens, chefs de chantier, conducteurs de travaux et techniciens VRD.
Dans le secteur du transport, les conducteurs d'engins, grutiers, chauffeurs-livreurs, chauffeurs de poids lourds, mécaniciens, carrossiers et moniteurs d'auto-école sont les plus recherchés. Dans le secteur socio-éducatif, il manque des professeurs, des instituteurs, des formateurs, des assistantes maternelles, des puéricultrices, des animateurs, des éducateurs et des travailleurs sociaux. Enfin, dans le domaine de la santé, il faudrait former davantage d'infirmiers, d'ambulanciers, de pharmaciens, de préparateurs en pharmacie, de vétérinaires, de kinésithérapeute et autres spécialistes, de secrétaires et d'assistants médicaux.
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