27/03/2009 – Education à l’environnement

 

 

 

{xtypo_dropcap}"N{/xtypo_dropcap}ous faisons déjà un travail important auprès des scolaires, avec plusieurs actions comme le rallye patrimoine, la collectes des coupons SFR, etc.", rappelle le président Michel Charpentier. "Avec cette revue nous souhaitons répercuter au maximum nos actions auprès des jeunes." Tirée à 500 exemplaires, Mashababi sera diffusée aux jeunes adhérents de l'association ainsi que dans les bibliothèques et les CDI. Bien que le prix affiché soit de 1€, elle sera en faite gratuite pour les scolaires.

En bon enseignant, M. Charpentier souligne que la revue pourrait permettre de créer une habitude de lecture chez les jeunes et les inciter à lire d'autres publications une fois sortis du système scolaire. "C'est également un outil de travail du français", précise Hélène David qui s'occupe du club Naturaliste du collège de Koungou. "La rédaction des articles est faite en grande partie par des élèves, ce qui permet également de valoriser leur travail." La périodicité n'est pas encore décidée définitivement, mais elle devrait être trimestrielle.

 

Hélène Ferkatadji

 


 

La gestion de M'bouzi en marche

L'association, qui vient d'acquérir un local rue du Commerce juste à côté de Comores Aviation, travaille également à la gestion de la réserve naturelle de l'îlot M'bouzi. Pour cela, elle a récemment recruté un conservateur, Fabrice Bosca, qui sera sur place début avril, et un garde technicien, Gildas Le Minter, tout juste arrivé sur l'île.

Leurs premières missions, après avoir acquis un bateau pour le transport sur l'îlot, sera le balisage de la réserve, à environ 10 mètres des côtes, afin de distinguer la zone de réserve, ainsi que l'installation de panneaux sur les zones d'accostage pour informer les visiteurs du statut de protection de M'bouzi. Dans les deux ans à venir, les deux agents devront élaborer un plan de gestion de la réserve qui déterminera comment préserver et éventuellement restaurer les écosystèmes à protéger – la forêt sèche et le platier corallien – et comment organiser les déplacements sur la réserve ainsi que les activités. Enfin – et la tache risque d'être rude – il faudra décider que faire des quelques 500 makis de l'association Terre d'Asile, après avoir déterminé quel est l'impact de ces animaux sur l'écosystème à protéger.

Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1112

Le journal des jeunes

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