La mise en circulation de ces produits n’est pas en soi interdite. Il est en fait demandé aux marchands de se procurer des articles seulement auprès de grossistes des pays étrangers précités respectant les normes de sécurité de la législation française. Le manque de traçabilité, le défaut de guide utilisateur en français, l’absence de date de péremption sur les boissons et les biscuits… sont autant de critères auxquels le commerçant mahorais devra désormais apporter de l’attention. Au profit du consommateur.
La perspective de l’entrée en vigueur de ce code de la consommation a provoqué l’effet d’une bombe chez les petits commerçants laissés sans information. Ce mardi, le marché de Mamoudzou était presque désert. Les occupants des lieux avaient pris d’assaut le hall d’accueil du conseil général, exigeant à parler à un élu. Le président du CG ainsi que son premier vice-président étant à l’extérieur, c’est Chihabouddine Ben Youssouf, le deuxième vice-président chargé des finances, qui a reçu une délégation des manifestants dans l’hémicycle Bamana, aux alentours de 11 heures. A l’issue de cette entrevue, il a assuré de faire connaître ce qu’il ressortira des discussions avec les autres élus face à cette mesure, lors de la prochaine session prévue le 5 octobre prochain.
« Nous espérons que cette disposition ne s’appliquera pas à Mayotte, sinon ce serait une grosse perte. Comment tous ces gens arriveront à subvenir à leurs besoins si l’on vient à leur couper les ailes qui leur permettent de voler ?« , s’interroge un commerçant.
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