C’est ce que Saïd* a appris à ses dépens il y a quelques jours. Prêtant sa voiture à son frère pour accompagner un membre de leur famille à l’aéroport de Pamandzi, il a aussi laissé un chèque en blanc pour remplir son réservoir de carburant. Arrivé à la pompe, le frère veut inscrire le montant sur le chèque (21 €), mais le pompiste lui dit que vu l’affluence, il le fera lui-même. Mal lui en prend, puisque Saïd découvrira une semaine plus tard que le montant débité n’a pas été de 21 € mais de 95 €. Il a contacté sa banque puis s’est déplacé à la station-essence de Pamandzi pour avoir des explications, sans succès.
Ayant fait l’erreur de ne pas garder le reçu de son achat, il a néanmoins porté plainte à la gendarmerie de Pamandzi pour que la lumière soit faite sur cette affaire. Ce qui pourrait le sauver est le fait que les stations essence n’acceptent plus les chèques supérieurs à 50 €. Comment se fait-il qu’un montant de 95 € a été débité au profit de la station-essence ? Ce sera l’un des points à expliquer si l’affaire se finit devant un juge.
*Prénom d’emprunt
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