Les reconduites à la frontière d'immigrés clandestins comoriens sont suspendues à Mayotte depuis le 7 novembre à la suite du refus des autorités comoriennes de continuer à accueillir leurs ressortissants, selon le correspondant de l'AFP. L'arrêté préfectoral de reconduite à la frontière en vigueur dans la collectivité départementale reste cependant valable et les procédures habituelles de lutte contre l'immigration clandestine continuent de s'appliquer. Les clandestins interceptés à leur arrivée en kwassa-kwassa sont conduits au centre de rétention de Pamandzi, dont la capacité n'est que de 60 places. Selon une lettre d'information locale, 143 personnes y étaient retenues lundi 10 novembre, dont une vingtaine d'enfants. Après cinq jours de rétention, les clandestins doivent être reconduits à la frontière. Mais comme l'île autonome d'Anjouan, d'où la plupart proviennent, a de nouveau suspendu les liaisons aériennes et maritimes, la police aux frontières les relâche et ils disparaissent aussitôt dans la nature. Les passeurs sont pour leur part arrêtés, jugés et condamnés à la prison pour mise en danger de la vie d'autrui.
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