Le préfet de Mayotte Denis Robin et Ibrahim Boinahéry, président de l'association des maires se trouvaient à Chirongui, dimanche matin aux côtés de Mme le Maire de la commune Hanima Ibrahima pour faire connaître à la population les points soulignés par le comité de pilotage des Etats généraux sur le foncier à Mayotte. Les habitants ont répondu plus que présents, apportant leurs remarques et leurs interrogations à ce sujet. Particulièrement au niveau de la commune où deux principaux terrains font débat; celui d'Ahmed Abdallah, à Miréréni et "Maharavou 5", qui représente le village de Chirongui et ses environs. Si les habitants de Chirongui se demandent "quelle parcelle appartient à qui ?", certains villageois de Miréréni, eux, se sentent menacés d'exclusion.

Après trois heures de débat, les habitants ont demandé au représentant de l'État de tenir compte du passé "traditionnel" mahorais, au moment de rendre l'île conforme aux lois françaises. Présent au foyer du village, où se tenait la réunion, Chihaboudine Ben Youssouf a également proposé au comité de pilotage des EG d'établir un calendrier dans le cadre de la régularisation du foncier sur l'île : idée que notera le président de l'association des maires.