Me Kondé, qui représentait la victime, a expliqué que sa cliente a été "très perturbée par ces messages car la prévenue connaissait des détails de sa vie privée, comme le nom de son chien ou la date du voulé d'anniversaire de son fils, ce n'était pas des insultes générales". Elle est ainsi devenue méfiante à l'égard de tous les gens qu'elle croisait, par peur qu'ils fournissent à Djamaïla des informations sur sa vie privée et celle de son compagnon, qui l'a réduit à vivre dans "un climat psychologique malsain". Me Kondé a demandé 7.500€ de dommages et intérêts. Le vice-procureur s'est montré surpris par le fait que la prévenue ne demande pas de comptes à son ex amant, plutôt que d'envoyer des messages d'insultes à sa nouvelle compagne. Il a demandé à la Cour de suivre la demande de dommages et intérêts de la partie civile, et a requis une amende de 200 € pour cette infraction pénale "relativement peu grave". Me Kamardine, qui défendait Djamaïla, a demandé à la Cour un complément d'information, car c'est la victime qui l'aurait appelé la première pour l'insulter, en trouvant son numéro dans le répertoire téléphonique de son petit ami. Elle n'aurait ainsi eu que "le retour du bâton qu'elle avait lancé". Le jugement sera rendu le 10 juin.
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