13/11/2009 – Le Dlem se prépare à la saison des cyclones

0
Annonce vue 394 fois

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}omme chaque année, cet exercice permet ainsi de vérifier les dispositions matérielles ainsi que les diverses mesures à prendre en cas d’alerte cyclonique. Les différentes étapes de l’exercice correspondent aux niveaux d’alerte cyclonique. Alerte orange. Le cyclone se dirige sur l’île. Le moment de vérifier les installations et d’assurer la mise en sécurité de la population, des familles des soldats aussi. "Nous devons avant tout limiter les dégâts au sein du Dlem avant de partir sur le terrain", explique le lieutenant-colonel Le Guen.

Une dizaine d’hommes sont ainsi affectés à la surveillance des familles placées dans différents endroits. Plusieurs procédures sont mises en place pour éviter les problèmes éventuels causés par la tempête sur le réseau téléphonique et routier. Ouverture du réseau radio pour palier les éventuelles coupures téléphoniques et GSM. Mise sur pied des équipes d’interventions, ainsi que du matériel pour être prêt à partir dès que le temps le permet.

C’est surtout le moment ou jamais pour placer les hommes sur les lieux stratégiques à protéger : centrales électriques, axes routiers, bassins de population. Tous les hommes se mettent en place et laissent passer le cyclone durant l’alerte rouge. L’accalmie annonce le moment de l’intervention. Le lieutenant-colonel Le Guen nous explique alors le rôle du Dlem.

"Notre but est d’être opérationnel dès que la tempête passe, au mieux dans l’heure qui suit. Nous sommes là pour panser les plaies, c'est-à-dire palier au plus urgent et favoriser l’intervention des équipes de secours. Pour les gros travaux sur le long terme et le reste, ce sont les équipes des entreprises locales qui s’en chargent."

Les opérations sont dirigées à partir du PC. 22 officiers et sous-officiers en liaison permanente avec la préfecture et l’état-major des Fazsoi (Forces armées de la zone sud de l’océan Indien) basé à la Réunion sont présents. Grace à une série de services et logiciels, ils voient la situation globale de l’île en temps réel, ils coordonnent les déplacements des équipes, de la gendarmerie, la marine et le GSMA.

Le bilan de l’opération s’est révélé positif, en moins d’une heure les hommes ont pu se déplacer sur les différents terrains d’opération. Et même s’il est évident que les conditions seront beaucoup moins favorables en cas de sinistre météorologique, désormais chaque membre du Dlem sait exactement ce qu’il doit faire le moment venu.

 

HT

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici