Alors que le Syndicat des transporteurs inter- urbains de Mayotte (Stim) et le Syndicat des taxis de Mayotte (STM) ont lancé un préavis de grève pour ce mercredi pour protester contre la délibération ayant projeté l'organisation du transport à Mayotte par une délégation de service public (DSP), une organisation se satisfait au contraire de ce système. Il s'agit du Syndicat départemental des transporteurs de Mayotte (SDTM). Son président Chébani Saïndou estime pour lui que le travail ne changera pas avec la DSP. "Aujourd'hui, nous sommes des sous-traitants de la CMTS. Mais à l'avenir, on pourra faire ce travail nous-mêmes, cela ne changera rien." Pour lui, il suffit que les transporteurs se réunissent en groupes d'intérêts économiques et travaillent en étroite collaboration avec les techniciens du Conseil général pour que ceux-ci leur indiquent les démarches à faire pour répondre aux appels d'offre qui seront émis.
"La commission qui lancera la DSP veut que nous discutions avec elle. Je ne vois donc pas où est le problème. Nous avons vu M. Castel ce matin et il nous a affirmé que la CCI nous aiderait selon ses moyens. Jeudi nous avons rendez-vous avec le président du CG pour qu'on nous explique dans le détail les critères à obtenir pour prétendre aux 10 lots à la rentrée de septembre" affirme Chébani Saïndou. Mercredi, le SDTM ne sera pas en grève contrairement au Stim et au STM. "Ces mêmes personnes qui ont signé le préavis de grève, sont les mêmes qui ont couru pour que les Mahorais puissent travailler dans le transport. Aujourd'hui, ils reculent alors qu'on nous propose de travailler avec le CG, on ne sait pour quelle raison" précise le président du SDTM à l'encontre de MM. Mohamed Houlame et Madi Baco qui ont affirmé que seules deux entreprises pouvaient aujourd'hui répondre à ces appels d'offre.
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