Le bras de fer continue à jumbo score. Les salariés de l'enseigne sont en grève depuis une semaine et aucune amélioration de la situation n'est en vue. Selon un des délégués syndicaux, ils auraient proposé de laisser certaines revendications de coté jusqu'au mois d'août pour ne discuter que sur deux d'entre elles, mais san succès. Abdallah Absoir, délégué CGT-Ma à jumbo, explique que M. Pereira, le directeur du groupe, refuse toute négociation avant le mois d'août. Il s'agit en effet de la période destinée aux NAO (négociations annuelles obligatoires). Dans un communiqué envoyé à la presse le jeudi 11 juin, la direction de BDM explique qu'elle n'a jamais été opposée à la discussion avec les salariés ou leur représentant, mais déclare refuser "une demande de discussion assortie dans le même temps d'une menace de grève telle que présentée le mercredi 27 mai." S'estimant brutalisée, elle ne veut pas engager des discussions en dehors "d'un cadre serein et normal de dialogue social."
Depuis lundi une conciliation a été mise en place par la DTEFP. En attendant, les grévistes multiplient les actions. Après le blocage du parking, puis de l'entrée de la galerie commerciale, mercredi matin ils sont partis manifester dans les rues de Kawéni. Une action qui a entraîné un embouteillage monstre pendant plusieurs heures. Mais ce sont avant tout les magasins présents dans le centre commercial qui subissent les dommages collatéraux de la situation. Les locaux de la grande surface ont beau être accessibles, depuis le début de la grève le centre commercial est vidé de sa clientèle. Les protagonistes de cette affaire attendent désormais le jugement, repoussé par le juge du TSA au 17 juin, de huit grévistes, suite à une plainte déposée par le directeur de BDM M Pereira.
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.