"On n'accepterait pas ça en Métropole !", s'indigne M. Math, qui a effectué sur place une enquête en novembre et décembre, rappelant que "Mayotte, c'est la France !". "C'est d'autant plus insupportable que cela concerne non seulement des migrants mais aussi des Mahorais", qui ont des difficultés à faire reconnaître leur état-civil français, ajoute-t-il. Les ONG imputent cette situation à l'introduction en 2005 à Mayotte d'un système spécifique d'assurance maladie qui a fait beaucoup de laissés- pour-compte, dont de très nombreux migrants africains, arrivant notamment des Comores voisines et de Madagascar. En termes de santé publique, "cette situation n'est pas tenable", a argumenté M. Math. "Mayotte est une porte pour les maladies émergentes en Europe", selon des épidémiologistes cités dans la saisine, et des maladies infectieuses et/ou liées à la grande pauvreté y ont été relevées, comme le choléra, la tuberculose, la fièvre de la vallée du Rift, la lèpre ou la typhoïde.
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