En tout deux fois huit heures passées à écouter dans le hall du collège, un exercice plutôt difficile pour ceux qui sont habitués à être ceux qu’on écoute. Mardi d’ailleurs, une coupure d’électricité pendant le discours sur la fiscalité a permis à certains « mauvais élèves » de s’enfuir discrètement, une initiative qui leur a valu de vives remontrances le lendemain matin… Globalement, ce séminaire fait plutôt bonne impression.
Une surprise en tout cas, parmi ces nouveaux on trouve beaucoup d’anciens, des enseignants déjà venus il y a plusieurs années, qui se félicitent d’ailleurs de la création de ce séminaire. « Le vice-recteur estime que l’on vient ici pour trois choses : la prime, le lagon et la mission d’éducation. Je pense que je suis revenu pour les trois« , reconnaît honnêtement cet enseignant déjà venu de 2000 à 2004, qui trouve cependant que les discours sur la société mahoraise ne sont pas assez approfondis, qu’on ne mentionne pas la place de l’Islam par exemple.
Une autre « ancienne » approuve, on parle trop peu de la famille et de la place de l’enfant selon elle. La plus critique est une jeune enseignante mahoraise, nouvelle arrivante puisqu’elle vient de terminer ses études en métropole : « le tableau fait de la société mahoraise est vraiment négatif. Je suis moi-même critique avec les miens, mais vraiment on nous fait apparaître comme des ignorants, analphabètes, des femmes soumises à leurs maris… Je comprends mieux le discours de certains profs si c’est ce qu’on leur sert quand il arrivent. » Ce séminaire n’aura pas été inutile, certains ont retrouvé des copains, anciens de Guyane ou d’autres Dom, jeudi la récréation est terminée, les cours ont repris.
Une surprise en tout cas, parmi ces nouveaux on trouve beaucoup d’anciens, des enseignants déjà venus il y a plusieurs années, qui se félicitent d’ailleurs de la création de ce séminaire. « Le vice-recteur estime que l’on vient ici pour trois choses : la prime, le lagon et la mission d’éducation. Je pense que je suis revenu pour les trois« , reconnaît honnêtement cet enseignant déjà venu de 2000 à 2004, qui trouve cependant que les discours sur la société mahoraise ne sont pas assez approfondis, qu’on ne mentionne pas la place de l’Islam par exemple.
Une autre « ancienne » approuve, on parle trop peu de la famille et de la place de l’enfant selon elle. La plus critique est une jeune enseignante mahoraise, nouvelle arrivante puisqu’elle vient de terminer ses études en métropole : « le tableau fait de la société mahoraise est vraiment négatif. Je suis moi-même critique avec les miens, mais vraiment on nous fait apparaître comme des ignorants, analphabètes, des femmes soumises à leurs maris… Je comprends mieux le discours de certains profs si c’est ce qu’on leur sert quand il arrivent. » Ce séminaire n’aura pas été inutile, certains ont retrouvé des copains, anciens de Guyane ou d’autres Dom, jeudi la récréation est terminée, les cours ont repris.
Hélène Ferkatadji
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.