Saïd Omar Oili pour sa part a eu l'impression que les élus mahorais avaient été convoqués pour "se faire remonter les bretelles" quant aux projets qui font du surplace car ceux ci ne parviennent pas au gouvernement. "En clair, si les choses ne vont pas bien c'est de votre faute, vous les Mahorais. Nous déplorons cetype de rapports qui sous prétexte de mettre chacun face à ses responsabilités ne permettent pas de faire avancer les dossiers mahorais. Les élus du NEMA ont répondu que les dossiers étaient connus comme l'extension de l'aéroport, les constructions scolaires qui sont de la responsabilité de l'Etat, que le PADD n'était pas encore sorti plus d'un an après la présentation au Conseil d'Etat" argumente le conseiller général de Labattoir. M'hamadi Abdou n'a pas eu l'impression de "se faire remonter les bretelles", mais rejoint M. Oili sur le fait que tout n'est pas à mettre sur le dos des élus locaux.
"L'état civil farfelu que nous avons, ce n'est pas de notre fait. Quand la France est arrivée, il y avait 8 000 âmes à Mayotte. Il était bien plus facile de mettre en place cet état civil à l'époque, mais malheureusement, les choses ont été faites autrement." Quoi qu'il en soit, le Néma affirme qu'il fera des propositions prioritaires pour le développement de Mayotte et qu'elles seront transmises aussi bien au gouvernement qu'à l'exécutif du Conseil général à la fin du mois de mai.
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