"Une subvention de 12,5 millions d'euros est prévue pour aider le futur gestionnaire. Mais, pour arrêter notre choix, on tiendra compte du concessionnaire qui offrira les redevances (parkings payant, taxes de parkings pour les aéronefs, loyers commerciaux, etc.) les moins élevées pour faire fonctionner l'aéroport" a-t-il dévoilé. En ce qui concerne la piste longue, les travaux sont beaucoup plus coûteux (200 millions d'euros, entièrement financés par des fonds publics) et de longues études sont nécessaires pour évaluer l'impact sur le lagon. "On doit faire les études les plus pointues possibles pour que des associations qui ne sont pas forcément basées à Mayotte ne puissent faire des recours et empêcher le début des travaux. Cela a déjà été fait à Nantes pour le nouvel aéroport ou pour des autoroutes"prévient Philippe Gratadour.
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.