Après 16 jours de grève, le travail a repris ce jeudi à la SMCI. Les grévistes CGT-Ma ont accepté un protocole prévoyant pour les huit salariés licenciés économiques une procédure de reclassement, ainsi que des indemnités de licenciement agrémentées d'un congé de reclassement de quatre mois de salaires, cinq pour les salariés de plus de cinquante ans.
La décision a été enlevée mardi à la suite d'un comité d'entreprise présidé par le directeur de la SMCI, M. Maisonobe, qui rappelle que la création quasi inédite d'une cellule de reclassement à Mayotte a été possible grâce au concours d'Opcalia, de la DTEFP et de la caisse d'indemnisation chômage.
Les responsables des cinq sociétés que compte le groupe Caillé à Mayotte (SMCI, MDS, Midas, Budget et Mayotte Auto) ont tenu par ailleurs à redire que, bien que ces entités aient été placées indépendamment sous procédure de sauvegarde, la SMCI reste la seule à être concernées par des licenciements économiques.
"L'équipe repart animée d'un bon état d'esprit dynamique. Nous devons tout faire pour retrouver de la croissance et de l'activité afin de nous offrir des perspectives plus favorables", a déclaré M. Maisonobe.
Rappelons que la procédure de sauvegarde, décrétée le 18 mai dernier par l’administrateur judiciaire à la Réunion, prévoit de réduire de 15% la masse salariale de la branche automobile du groupe – qui emploie actuellement 1650 salariés -, pour redresser le cap.
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