Les prévenus, défendus par Me Sylvie Prat, ont affirmé à la barre qu'ils avaient agi de la sorte, car c'était le seul moyen de s'en sortir financièrement et de faciliter la régularisation de leurs proches. "Pourquoi en sont-ils arrivés là ? Pour Saïd, il a eu une carte de séjour pour accompagner sa fille malade jusqu'en 2006 et puis d'un coup plus rien sans explication de la préfecture, alors qu'il vit à Mayotte depuis plus de 10 ans et que ses enfants sont scolarisés ici. Pour Ali, ses démarches pour régulariser sa femme, mère d'un enfant français n'ont pas abouti. A l'heure où je vous parle, celle-ci est à Anjouan" s'est indignée l'avocate. Le délibéré sera rendu le 21 avril prochain.
* prénoms d'emprunt
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