Vendredi 7 octobre, des enseignants, chefs d’établissements, des personnels administratifs ou techniques ont reçu « la plus ancienne distinction civile française ». Des palmes académiques leur ont été attribués. 19 d’entre eux ont obtenus le grade de chevalier, les deux autres sont devenus « officier » et « commandeur ».
Attoumani Bina, chef de service de la division des personnels enseignants du second degré a été décoré et a obtenu le grade de chevalier. « Je suis très ému de recevoir cette récompense. Avec mes collègues, nous œuvrons pour l’avancement de l’éducation à Mayotte. Les enjeux sont forts ici sur le territoire », a-t-il déclaré.
Colette Cabort a également été nommée chevalière des palmes académiques. « Vous être entrée à l’Éducation nationale en 1999 en tant que professeur des écoles stagiaire à l’IUFM de la Guadeloupe », détaille Gilles Halbout, le recteur. L’enseignante est ensuite devenue inspectrice et travaille aujourd’hui au sein de la circonscription Mamoudzou Nord.
Alain Charier a, lui aussi, été nommé chevalier après 42 ans de carrière. Après avoir commencé à travailler à La Réunion, puis rejoint la Nouvelle-Calédonie, le professeur agrégé de lettres modernes, qui enseigne actuellement au lycée des Lumières à Mamoudzou, s’est établi à Mayotte. Il y travaille depuis 2001. « Il y a de grosses difficultés sur le territoire mais également des choses passionnantes et des élèves motivés, qui ont envie d’apprendre », a-t-il témoigné.