Des élèves de terminale du lycée de Chirongui ont protesté, ce mercredi, contre la tenue d’un examen blanc après les vacances scolaires. Alors que les épreuves écrites du baccalauréat sont annulées à cause du retard pris par les dégâts du cyclone Chido, ils sont perturbés qu’un tel exercice leur soit imposé. Le rectorat assure qu’il s’agira d’un “devoir sur table commun” et que les cours reprendront normalement ce jeudi.
Connaissant une rentrée en mode dégradée en janvier, les élèves de terminale du lycée polyvalent de Chirongui devront aussi réviser pendant les vacances de mars. L’examen nommé “bac blanc” a pourtant provoqué leur incompréhension tout d’abord, puisqu’un assouplissement des épreuves d’examens scolaires a déjà été annoncé par Elisabeth Borne, le ministre de l’Éducation nationale. Une centaine d’entre eux ont choisi de manifester, ce mercredi matin. En réponse, pour rassurer les protestataires, une réunion a eu lieu avec des représentants des élèves mobilisés, des enseignants, des CPE, du chef d’établissement, du proviseur adjoint ainsi que du directeur de cabinet du recteur, accompagné du service communication de l’académie.
“Lever toute ambiguïté”
Par un communiqué, le rectorat affirme que la dénomination de l’examen a été modifiée pour s’appeler dorénavant “devoir sur table commun”. “Cette précision vise à lever toute ambiguïté quant à la portée et aux enjeux de cette évaluation”, est-il annoncé. Sur la nature et le contenu des sujets, “ils porteront exclusivement sur les notions étudiées en classe et seront élaborés par les enseignants, conformément aux progressions pédagogiques en vigueur”. Rassurés, les élèves se sont dit prêts à reprendre normalement le chemin des salles de classe, ce jeudi.
Kahani se mobilise contre la violence
Établissement confronté à un regain de violences, ces dernières semaines, le lycée de Kahani a vu la mobilisation de son personnel aux abords de l’établissement, ce mercredi. “Depuis la rentrée de janvier, la tension n’a fait que croître avec des nombreuses bagarres, des agressions, et des caillassages qui mettent en danger l’ensemble de la communauté éducative”, rappelle le collectif des personnels du LPO de Kahani, à l’origine de la manifestation. Il mentionne l’évacuation du vendredi 21 février, “qui a dégénéré en bataille rangée sur le hub et à l’intérieur de l’établissement” avec plusieurs élèves blessés et traumatisés, mais aussi des violences “avec une rare intensité”, le lundi qui a suivi. CPE, équipes mobiles de sécurité (EMS) et professeurs se retrouvent également être la cible de ces violences. Contre cela, les manifestants réclament des mesures dont une journée banalisée “avec un moment de concertation et d’explication qui réunit l’ensemble de la communauté éducative”, l’instauration de demi-jauge d’élèves plus facile à gérer, des travaux d’aménagement du lycée et un meilleur encadrement “avec la création de postes en vie scolaire, chez les EMS, au service santé et social, chez les agents techniques et d’entretien, en direction, et en enseignants”.
Rédacteur en chef de Flash Infos depuis 2022. Passionné de politique, sport et par l'actualité mahoraise, ainsi que champion de saleg en 2024. Passé un long moment par l'ouest de la France, avant d'atterrir dans l'océan Indien au début de l'année 2022. Vous me trouverez davantage à la plage quand je ne suis pas à la rédaction.