« Un premier contact avec le monde du travail » au lycée des Lumières

Afin d’aligner les attentes des entreprises et des étudiants, une rencontre entre représentants de différentes sociétés mahoraises et jeunes en formation au Lycée des Lumières a été organisée au sein de l’amphithéâtre de l’établissement de Mamoudzou, ce lundi. Les questions étaient nombreuses, témoignant de la nécessité pour les chefs d’entreprises de dispenser leurs conseils.

« C’est important d’organiser cet évènement parce que ce n’’est pas tous les jours qu’on voit les chefs d’entreprise, on ne les voit quasiment jamais », raconte Ines Hamadi, étudiante en première année de brevet de technicien supérieur de Gestion de la petite et moyenne entreprise (BTS GPME) au lycée des Lumières à Kawéni, dans la commune de Mamoudzou. Ce lundi 4 novembre, une centaine d’étudiants en BTS et en classe préparatoire aux grandes écoles ont ainsi rencontré différents représentants d’entreprise au sein de l’amphithéâtre de l’établissement. Un événement organisé dans le but de mieux visualiser les attentes du marché de l’emploi. « C’est un premier contact avec le monde du travail, pour permettre de répondre à leurs questions », étaye Cécile Garnier, enseignante en communication au sein du BTS GPME.

« J’étais à leur place »

Fayad Oili est devenu gestionnaire en ressources humaines pour Mayco après avoir suivi une formation au sein du Lycée des Lumières. Il est intervenu durant cette rencontre, qui a duré plus de deux heures : « Je tenais particulièrement à participer car j’étais à leur place, à la recherche d’une première opportunité professionnelle et c’était hyper compliqué », justifie le gestionnaire, venu transmettre son expérience. Sur la longue table en contrebas, d’autres référents d’entreprise se tiennent à ses côtés. La Fédération Mahoraise du Bâtiment et des Travaux Public (FMBTP), Électricité de Mayotte (EDM), Vinci, Orange ainsi que Carla Mayotte Transport Baltus sont tous représentés. Face à eux, les bancs de l’amphithéâtre remplis d’étudiants venus de différentes filières sont pleins d’interrogations sur les opportunités possibles à l’international, sur le code du travail ou encore sur la construction d’une carrière professionnelle. « Il faudrait organiser plus de rencontres entre les étudiants et les entreprises. On cherche des compétences, on a régulièrement des besoins, il n’y a pas toutes les formations à Mayotte. Ces échanges permettent de mettre en relation les attentes des étudiants avec celles des entreprises », insiste Raphael Ruat, directeur général d’EDM. Carla Baltus, entrepreneuse et créatrice de sa société de transport, tient à rappeler d’un ton pragmatique : « Nous essayons de répondre au plus près de leurs interrogations pour qu’ils puissent se projeter. Nous conseillons de travailler, travailler, travailler, d’avoir de bonnes notes. Il faut travailler, il n’y a pas de secret. »

Journaliste, aussi passionné par les paysages de Mayotte que par sa culture. J’ai toujours une musique de rap en tête.

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