La station-service de Petite-Terre, symbole du renouveau de TotalEnergies Marketing

Ce mardi 31 mai, TotalEnergies Marketing a inauguré sa première station-service aux nouvelles couleurs de sa marque. Cette décision est la déclinaison du changement d’identité de sa maison-mère et ancre ainsi dans son identité sa stratégie de transformation en une compagnie multi-énergies.

« En cas d’incident quelconque, nous allons vous demander de vous regrouper au niveau de la pompe pétrole. » Ibrahim Soulaimana, le directeur hygiène, sécurité, environnement et qualité chez TotalEnergies Marketing Mayotte, la nouvelle dénomination de la filiale depuis le 1er juillet 2021, n’oublie pas sa mission première : safety first pourrait-on dire ! « Nous célébrons notre changement de nom officiel et nous inaugurons la première station-service sous nos nouvelles couleurs », introduit Karine Poisson, la directrice générale de la société dans le 101ème département, ce mardi 31 mai en Petite-Terre.

Cet événement marque un tournant dans le quotidien de la multinationale, présente sur l’île aux parfums depuis 2003. « Il traduit notre ambition de transformation en multi-énergies plus propres, plus abordables et plus disponibles », martèle celle qui est en poste depuis septembre dernier. La nouvelle identité visuelle évoque d’ailleurs cette révolution. « Le rouge est la couleur historique du groupe et renvoie au pétrole, tandis que le jaune représente le solaire. […] Nous devons nous réinventer avec moins d’émissions de gaz à effet de serre ! »

Solariser toutes les stations-services éligibles

Et justement, TotalEnergies Marketing Mayotte souhaite à l’image de sa maison-mère prend le virage des énergies renouvelables : pas moins de 4.500 stations-services dans le monde vont être équipées de panneaux solaires. « Dans cette lignée, nous allons solariser toutes [celles] éligibles d’ici la fin de l’année », indique Karine Poisson. « La transition énergétique est un chemin à différents embranchements. »

Le maire de Dzaoudzi-Labattoir, Saïd Omar Oili, veut aller encore plus loin dans ce processus de modernisation. Dans sa ligne de mire : la portion de route, sur laquelle Jean-Jacques Le Guen, le fondateur de Mayotte océan, a trouvé la mort dans la nuit du 18 au 19 février. Pour éviter un tel drame, l’élu aspire à sécuriser « l’entrée et la sortie », trouver « une solution de circulation » et ainsi éviter que « les clients ne puissent être embêtés ». Dans ce cadre, il a l’intention de se rapprocher de l’État dans la mesure où il s’agit d’une nationale.

Enfin, l’ancien président du conseil général s’interroge sur le devenir de ce point névralgique de Petite-Terre, en raison du projet d’arasement de la colline située juste au-dessus. « D’après Monsieur Masson [le délégué à la piste longue de l’aéroport], elle va être rasée. Ils vont prendre les cailloux ici et les autres à Dembéni. » Une annonce dont ne semble pas être au courant Karine Poisson, qui montre son étonnement d’un haussement d’épaules… « En tout cas, nous trouverons une solution ensemble », conclut Saïd Omar Oili, comme pour dire à son interlocutrice qu’elle peut compter sur son soutien face à ce prochain défi…

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