La 1ère édition des Trophées mahorais de l’environnement (TME) se déroulait samedi au restaurant La Croisette à Mamoudzou. Les acteurs du secteur (associations, entreprises, communes, le Sidevam, l’Ademe) se sont rassemblés pour connaitre les heureux lauréats. Tous partagent l’espoir de rendre un jour Mayotte propre.
Encourageante. S’il fallait résumer en un mot la cérémonie des 1ers trophées mahorais de l’environnement (TME), c’est le terme qui vient à l’esprit. Samedi dernier, ils étaient 200 invités, pour assister à l’événement au restaurant La Croisette à Mamoudzou.
Une fois les derniers participants arrivés, les premiers discours ont pu être entamés. Comme le veut la tradition, Laurent Canavate, directeur de la Somapresse (Mayotte Hebdo, Flash Infos), a introduit la soirée en souhaitant la bienvenue à l’audience. Il en a profité pour féliciter chacun des nominés de cette première édition et remercier le public de sa présence.
Ces quelques mots étaient aussi l’occasion pour lui de revenir sur les raisons qui ont poussé la Somapresse, le Syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam) et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) à créer les trophées mahorais de l’environnement. « Face aux enjeux environnementaux de l’île, nous avons identifié ces dernières années l’arrivée d’éco-organismes et la mise en place d’initiatives associatives, scolaires ou au niveau des communes. Nous avons jugé à la Somapresse qu’il était important de les valoriser à travers cette cérémonie de remise de prix. Le Sidevam et l’Ademe ont adhéré au projet. »
La remise des trophées a débuté avec la catégorie scolaire. Le prix a été décerné au collège de Kawéni, qui mène depuis plusieurs années des actions en lien avec l’environnement. En 2016, l’un des principaux projets du collège a été mené par le professeur de biologie Alan Jamon. Il a consisté en l’évaluation de l’état de santé des coraux. Le projet a été réalisé par 29 élèves en collaboration avec le parc marin de Mayotte.
La mairie de Sada s’est quand à elle vue remettre le prix de la collectivité locale de l’année. La commune a notamment mis en place en 2014 l’opération « Sada nettoie et toi ? » Un concept nouveau, qui réunit la population, ainsi que les partenaires associatifs autour de la même cause : garder la ville propre. En 2016, quatre journées de nettoyage ont été instaurées dans la ville par quartier.
Dans la catégorie entreprise, c’est Tifaki Hazi qui a obtenu le Graal. Structure d’insertion par l’activité économique contribuant activement au développement social et solidaire de l’île, Tifaki Hazi propose depuis 2015 un service de lavage de véhicules écoresponsable : Lavéo.
Le prix de l’association de l’année a par ailleurs été attribué aux Naturalistes. Cette association créée en 1999 s’est sépcialisée dans la découverte et la protection du patrimoine et de l’environnement de Mayotte, à travers des actions d’information, de sensibilisation, de préservation et de découverte. En 2016, elle comptait plus de 1500 adhérents.
Enfin, Samina Mahamoudou, directrice de l’association « Mayotte, île propre », a été désignée personnalité de l’année. « Mayotte, île propre » a pour ambition de promouvoir le développement durable, sensibiliser la population à la gestion des déchets, sensibiliser la population à la santé et à l’hygiène publique et enfin ester en justice contre toute personne ne respectant pas le droit de l’environnement. Elle fait partie aujourd’hui des 4 associations les plus actives de Mayotte dans le domaine environnemental.
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.