Du 5 au 12 juin aura lieu l’exposition « Tschiéga, Ségas : musiques et danses de l’océan Indien ». Un événement qui voit le jour dans le cadre de la création phonothèque historique de l’océan Indien (PHOI) à découvrir au comité départemental du tourisme de 8h à 17h en semaine et de 9h à 15h le samedi.
À l’origine de ce projet ? La phonothèque historique de l’océan Indien en lien avec
le conseil départemental de Mayotte mais aussi la direction des archives départementales et de la documentation scientifique. « La PHOI est un projet culturel porté par le pôle régional des musiques actuelles (PRMA) de La Réunion », dévoile la collectivité de l’île aux parfums. « Elle est montée dans le cadre des fonds européens et a pour objectif de valoriser le patrimoine musical de l’océan Indien. »
Au total, six structures, une par île partenaire, travaillent main dans la main sur ce projet, le centre de ressources des arts actuels à Madagascar, le centre national de documentation et de recherche scientifique aux Comores, la commission des arts et de la culture à Rodrigues, le conservatoire national de musique François Mitterrand à Maurice, l’école de musique (Dhow Countries Music Academy) à Zanzibar et le département de la culture aux Seychelles.
Mais au fait, le Séga qu’est-ce que c’est ?
Basé sur une tradition orale, le Séga est à la fois une musique et une danse. Il constitue une pratique traditionnelle spécifique à la région de l’océan indien et est issu d’un métissage qui lui a donné aujourd’hui son esthétique et son instrumentalisation. « Sa création répond aux besoins des communautés des îles du Sud-Ouest de l’océan Indien d’exprimer leur identité musicale et chorégraphique », précise la PHOI.
Du 5 au 12 juin, l’exposition « Tschiéga, Ségas : musiques et danses de l’océan Indien » veut mettre à l’honneur cette culture. Les habitants de Mayotte pourront venir découvrir au comité du tourisme – de 8h à 17h en semaine et de 9h à 15h le samedi – les différentes formes de Séga présente dans les Mascareignes, à Madagascar et aux Seychelles . Par ailleurs, grâce à un livret de partitions édité par la PHOI, chacun pourra retrouver les six territoires représentés par deux titres.
Une volonté d’écrire l’Histoire
À partir du 21 juin, les curieux pourront se rendre sur le site internet de la PHOI afin de consulter des articles, des expositions, des podcasts et encore des playlists, le tout en français, anglais, shibushi et malgache. Par le biais de cette plateforme d’archives numériques, la PHOI espère valoriser le patrimoine musical traditionnel des territoires de l’océan Indien. De plus, après le 12 juin, les structures qui le souhaitent pourront emprunter l’exposition en se rapprochant des archives départementales de Mayotte.