Le syndicat CGT Éduc’action Mayotte a également transmis un communiqué à l’occasion de la venue de la Première ministre. Il demande « des mesures d’urgences pour faire face à la situation de vie chère, de précarité, des bas salaires, des pensions misérables… Des mesures d’urgences pour faire face à l’insécurité, au désert médical, aux conditions d’étude et de travail indignes sur ce département », sous la forme d’un « plan d’urgence public ».
Concernant l’éducation, le syndicat exige « le retrait de la réforme de la voie professionnelle ». Selon lui, les dernières mesures « ne font que renforcer l’École du tri social, jusqu’au sein des classes avec l’imposition de groupes de niveaux au seul bénéfice des élèves au capital culturel élevé ». « Ce dont les élèves en difficulté ont besoin, ce n’est pas de méthodes simplistes ni de retour à l’École fantasmée des années soixante mais d’une pédagogie émancipatrice, librement mise en œuvre par leurs enseignant·es, en nombre suffisant pour réduire drastiquement les effectifs par classe une priorité pour Mayotte. »
A cela s’ajoutent une augmentation des salaires, de l’indexation, des mesures de sortie de la précarité pour les contractuels, davantage de recrutement ou encore le passage en REP+ de tous les établissements. La CGT Éduc’action appelle d’ailleurs les personnels à « se mobiliser massivement par la grève le 12 décembre devant le rectorat de Mayotte ».
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