Du 1er janvier au 16 août 2022 dans le monde, 38.019 cas d’infection à Monkeypox ont été confirmés dans 93 pays. Des décès ont été signalés en Espagne, au Brésil, en Inde, au Pérou et en Equateur. Les patients présentaient des comorbidités. Sur les 2.749 cas confirmés recensés en France, aucun n’a pour le moment été identifié à Mayotte.
Le virus peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…). La contamination peut également s’effectuer au contact de l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…). L’infection par le virus Monkeypox n’est pas strictement reconnue comme une infection sexuellement transmissible, mais le contact direct avec une peau lésée durant un rapport sexuel facilite la transmission.
En France, la vaccination contre le virus Monkeypox accélère de semaine en semaine. 40.606 doses ont été injectées au 16 août dernier. Elle concerne principalement les personnes à risque de contamination, mais aussi les personnes identifiées comme contacts des personnes infectées. À Mayotte, les personnes éligibles à la vaccination préventive, car les plus exposées au virus, n’ont eu à ce jour que peu recours à l’offre de vaccination présente sur le territoire. Seules dix doses ont été injectées au 18 août. Compte tenu de la circulation active du virus Monkeypox dans le monde, la vaccination des personnes exposées est un enjeu majeur de santé publique.
Romain Guille est un journaliste avec plus de 10 ans d'expérience dans le domaine, ayant travaillé pour plusieurs publications en France métropolitaine et à Mayotte comme L'Observateur, Mayotte Hebdo et Flash Infos, où il a acquis une expertise dans la production de contenu engageant et informatif pour une variété de publics.