Le ministre délégué chargé des Outre-mer a réuni à Paris, ce jeudi 6 avril, les éco-organismes chargés par l’État de financer et d’organiser la collecte et le recyclage des déchets concernés par une filière à responsabilité élargie du producteur (REP), tels que les produits électroniques, les meubles, les piles, ou encore les emballages. En présence du cabinet de la secrétaire d’État à l’Ecologie, Bérangère Couillard, du Directeur Général de la Prévention des Risques (DGPR), des représentants de l’Ademe (dont une délégation nationale était récemment à Mayotte) et des préfectures des territoires concernés, cette rencontre a permis de dresser un état des lieux de la gestion des déchets concernés par une filière REP en outre-mer.
En effet, comme l’a souligné le récent rapport du Sénat sur la gestion des déchets en Outre-mer, les territoires ultramarins accusent un retard important. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) de février 2020 a prévu que tous les éco-organismes élaborent au plus tard en 2023 un plan d’action pour faire progresser la collecte et le recyclage des déchets concernés par une filière REP en outre-mer d’ici trois ans.
A l’occasion de cette réunion, Jean-François Carenco a constaté que la majorité des projets de plans d’action préparés par les éco-organismes sont d’une qualité insuffisante et que la concertation avec les collectivités territoriale d’outre-mer mérite d’être renforcée. C’est pourquoi le ministre délégué chargé des Outre-mer et la secrétaire d’État à l’Écologie ont demandé aux éco-organismes de réviser d’ici cet été l’ambition de leurs plans d’action en concertation avec les collectivités d’outre-mer. Les ministres ont également annoncé la publication d’un nouveau guide de l’Ademe pour accompagner cette démarche.
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